Je n’userai pas de vulgarité encore moins de complaisance. Je ne
chercherai ni à vous plaire ni à vous à faire mal. Je dirai simplement ce que
je pense de ce que vous pensez.
Je n’ai pas pu comprendre que vous soyez sélectif dans votre recherche
de la vérité. Vous citez Abdoulaye Wade et des coupures de journaux comme
moyens de preuves. Vous n’ignorez nullement que le même Abdoulaye Wade a tenu plusieurs
versions sur le cas Idrissa Seck. Tantôt disait il qu’il était « coupable »
tantôt disait il que « son apport a été décisif pour son élection ».
Tantôt disait il qu’il avait des preuves de l’existence d’un « compte
trust » aux Etats Unis, tantôt disait il que « ses accusateurs
étaient incapables de prouver leur accusation ». La presse n’a pas été
unanime sur la culpabilité de Idy. La majorité d’entre elle était d’ailleurs
persuadée qu’il ne l’était pas. Abdou Latif Coulibaly a été taxé de pro Idy
pour avoir défendu la non culpabilité de Mara. Cheikh Yérim Seck a été traîné dans la boue pour les mêmes
raisons. Souleymane Jules Diop a dû quitter le Sénégal pour avoir cru bon de
défendre la vérité sur l’affaire Idy. Je m’arrête sur ces trois journalistes
puisqu’ils font parti des plus grands défenseurs de la liberté d’opinion au
Sénégal. Mais, vous avez préféré les ignorer pour ne prendre que ce vous
intéresse. Vous avez délibérément choisi de ne citer que le groupe de pesse qui avait
servi de bras armés aux détracteurs de Idrissa Seck.
Par conséquent, j’en arrive, moi aussi, à la conclusion que sur ce
cas, votre objectivité fait défaut.
Si vous ne voulez pas sembler plus ridicule que vous ne l’êtes
actuellement, vous avez deux choix. Apporter des preuves palpables inconnues
jusqu’ici du public ou à défaut vous taire définitivement sur le cas Idrissa
Seck.
Je suis une simple sympathisante, membre d’aucune structure de Rewmi
mais déterminée à vous apporter la réplique dans votre tentative de destruction
de Idrissa Seck. Et puis que vous apporterez le fait que Idrissa soit honnis du
peuple sénégalais, votre but ultime ? Peut être la satisfaction d’avoir
sciemment et subjectivement nuit à un homme politique qui a longuement
participé à la consolidation de notre démocratie ?
Vous avez certes le droit de dire ce que vous pensez, mais n’avez pas
le droit, tout en le sachant, de dire des contre-vérités pour délibérément
causer du tort.
Arrêtez votre acharnement. DAFA DOY !!
Haby Sirah DIA
Habydia.blospot.com