jeudi 29 mars 2012

Idrissa SECK et sa mort politique ?




Nous le souhaitons tous. Idrissa SECK doit incarner la vraie opposition, sans compromis, sans négociations, sans discussions. Maintenant, la grande question est de savoir comment doit-il s’y prendre ? Certains lui suggèrent de récupérer le PDS, un parti implanté sur l’ensemble du territoire et très bien structuré. Cette position est bien compréhensible. Son parti Rewmi n’a pas encore de récépissé, n’est pas bien structuré, n’a pas encore l’envergure de son ancien parti. Le challenge serait donc intéressent.
Cependant, je lui déconseillerai, si j’en avais l’occasion, de retourner au PDS ou tenter de récupérer cette appareille politique. Les raisons sont multiples.

S’il est vrai que ce parti pourrait bien lui servir de tremplin pour incarner la vraie opposition au régime actuel, y retourner pour en être le leader serait de l’inconstance. D’abord, parce que le combat de ces dernières années a été au-delà de faire partir Wade du pouvoir de rompre avec l’arrogance et l’impunité érigées en règle par le PDS. Ce nom de parti ( PDS) est assimilé à tout ce qui a de plus dégoutant en politique. Des hommes et des femmes la plupart sans éthique, sans constance et qui vivent de corruption et de trafics d’influence.
Ensuite, il nous a dernièrement fait comprendre qu’il avait définitivement rompu avec son ancien parti. Pourquoi donc vouloir être à la tête de cette formation politique ? Parce qu’il en est l’actionnaire majoritaire ? ou parce qu’elle est sa famille naturelle ? Aucun de ces arguments ne peut fonder un tel choix.

Encore que le peuple dans sa majorité est convaincu que Idrissa SECK n’est intéressé que par le PDS et non par leur bien être et vécu. Cette conviction qu’il a toujours eu de ne pouvoir évoluer en dehors du PDS serait une preuve de la non confiance en soi de l’homme politique et de la relégation au second plan des intérêts de ses compatriotes. Il faut savoir être audacieux pour espérer la gloire. Il faut par moment savoir rompre avec le passé et se faire, soi même, un présent et un avenir pour mériter la confiance de ses concitoyens. Son retour au PDS, et j’en suis convaincue, scellera sa mort politique et convaincra le peuple de son inconstance.

Les enjeux politiques sont aujourd’hui énormes pour Idrissa SECK. L’incertitude gagne les rangs de son parti politique. Mais aussi et surtout, les tractations et autres calculs sont le quotidien des responsables politiques de Rewmi. Idrissa SECK est encore un homme politique DEBOUT, mais il sera à terre s’il s’obstine à vouloir être à la tête du PDS.

Enfin, c’est lui-même qui nous disait que les esprits simples s’identifient aux choses déjà vécues. Nous avons vu un Macky Sall rompre définitivement les amarres avec le PDS et foncer droit vers on destin présidentiel. Les esprits simples que nous sommes s’identifient à cet exemple.
Je lui conseillerai donc de ne pas tenter ou accepter de récupérer le PDS mais de récupérer la base du PDS qui est sa famille naturelle. Je lui conseillerai aussi de ne pas s’allier avec les responsables du PDS dont les noms sont négativement chargés. De ceci dépendra son avenir politique.


Haby Sirah DIA
habysirahdia@yahoo.fr

mardi 27 mars 2012

Elections présidentielles au Sénégal : Qu’espérer maintenant ?



Le Dimanche 25 Mars 2012 à 20H, j’étais au QG de l’APR. Il y avait de l’euphorie. La foule avait déjà envahi les lieux avant même l’appel téléphonique du chef de l’Etat sortant. La foule était à majorité jeune. Sur leurs visages, je lisais de la satisfaction, du soulagement et du réconfort. Je me suis alors mise à réfléchir sur ce que nous pouvons espérer du prochain gouvernement et homme fort de l’Etat.

Ces jeunes femmes et hommes qui manifestaient leur joie avaient un espoir vaincu, un avenir assombri et ils manifestaient ainsi leur renaissance et leur envi d’aller encore plus loin.

Ces jeunes femmes et hommes veulent une République forte impliquant une justice libre. Ils veulent un avenir radieux, une bonne éducation et de l’emploi. Ils veulent vivre et ne pas survivre comme ces derniers douze ans. Ils veulent enfin sourire et ne plus grimacer du fait d’un désespoir qui semblait insolvable. Ils veulent qu’on les respecte, qu’on arrête de les prendre pour des demeurés et que l’on sache que le pouvoir c’est le peuple qui le donne à qui il veut.

Mon choix de ne pas voter découlait de ce même constat. J’étais encore très jeune en 2000 et j’espérais au soir du 19 Mars 2000 les mêmes choses que ce que je lisais sur le visage de ces manifestants.

Aujourd’hui, ce pouvoir qui va s’installer n’a pas le droit de briser nos rêves, de vaincre notre espoir. Les mêmes qu’il y a douze ans. Nous exigeons des résultats ; Macky Sall a le devoir de nous faire rêver.

La tâche ne sera pas facile. Mais en connaissance de cause, Macky Sall a demandé et a obtenu le pouvoir. Il doit réussir son  mandat ou être sanctionné.

Nous nous devons aussi de porter à la tête de l’assemblée un homme de l’opposition pour équilibre le pouvoir. Comme disait Montesquieu «  Tout homme qui a du pouvoir est tenté d’en abuser ». Pour une fois dans l’histoire politique du Sénégal nous devons oser équilibrer les pouvoirs entre l’Assemblée et l’Exécutif.

Aussi, nous espérons qu’il y aura les personnes qu’il faut aux places qu’il faut. Des hommes intègres et déterminés pour booster notre économie et ramener nos valeurs cardinales de djom, fouleu et fayda. Nous espérons que plus jamais au Sénégal, la famille du Président ne serait aussi omniprésente que celle de Abdoulaye Wade. Plus de gaspillages, plus manœuvres de bas étages, plus de mensonges d’Etat, plus de complots, plus d’impunités et plus de corruptions.

Nos espoirs sont immenses. Macky Sall ne doit pas nous décevoir !

Haby Sirah DIA

jeudi 22 mars 2012

Souleymane Jules DIOP, l’un des premiers et des derniers combattants !




Il nous a raconté ce qui c’était passé entre 2003 et 2004 lorsqu’un agent secret français était venu l’annoncer le danger qui le guettait et l’aidait à quitter le Sénégal pour la France. Nous l’avons suivi lorsqu’il était aux Etats Unis et lorsque sa chronique était publiée au Nouvelobs. Il nous a expliqué les raisons qui l’avaient fait quitter les Etats Unis pour le Canada puisque sa vie était en danger.  

Depuis ce temps l’homme s’est battu, et très souvent, au prix de sa vie pour que la République du Sénégal ne soit pas transformée en monarchie.  Il a subi, injustement, des procès du fils biologique qui voyait en lui un obstacle pour la réalisation du projet de dévolution monarchique.

Par fidélité et par patriotisme, il a quitté son pays depuis maintenant plus de neuf ans. Il a laissé derrière lui femme, enfant, père, mère et amis.  Son engagement mérite qu’on lui décerne une palme d’or en cette période de fin de règne de Me Abdoulaye Wade.

Pour son noble combat, il a été battu à mort à Chicago, traîné dans la boue par des mercenaires de la plume, calomnié et condamné. Le Sénégal lui doit énormément. Nous lui devons tous énormément.

Nous avons la fâcheuse habitude, dans nos pays, de ne remercier les vaillants soldats de la démocratie qu’à la fin de leur vie. Moi, je souhaite, par ces mots, lui dire, de son vivant, que je lui témoigne toute ma reconnaissance et tout mon respect. Devant l’absence de justice, il y a plus de liberté et la démocratie est écornée, réduite à un mot vide sans consistance. Il l’a compris, comme d’autres, pour tout laisser dernière lui et se lever pour une justice forte et par conséquent une démocratie respectable.  

Pour l’avoir suivi depuis son départ du Sénégal, pour avoir lu presque la totalité de ses chroniques (que j’archive jalousement), je suis en mesure d’affirmer, sans risque de me tromper, qu’il a, énormément, participé à l’éveil des consciences et à l’engagement de beaucoup de nos compatriotes. Dans son blog, pendant une semaine, des hommes et des femmes, virtuels, échangent des idées et nouent des liens. La plupart d’entre eux ont vu, au courant des années, leurs liens s’affirmaient. Ils ont (la plupart) un point de convergence : la lutte contre la monarchisation de la République et le combat pour le départ d’Abdoulaye Wade.  

SJD a ainsi réussi à orienter des hommes et des femmes sur un combat de principe. Je fais parti de ceux qui croient que rien ne vaut la démocratie sans liberté, qu’une justice forte est indépendante est le fondement pour l’exercice de la (totale) liberté et que rien ne vaut la justice sans des hommes et des femmes épris de leurs droits et devoirs. SJD a fortement participé à cette prise de conscience. Il fait parti, sans aucuns doutes, des premiers combattants contre l’alternance lorsqu’elle a commencé à dévier de son chemin. Il est resté constant dans sa lutte et fait parti des derniers dans ce combat qui surement tire à sa fin.

Alors, … Chapeau bas Mister Jules !!!

Haby Sirah DIA

Cheikh Yérim SECK et son jeu de dupe




J’ai reçu beaucoup de message de nos concitoyens, suite à l’article « Cheikh Yerim SECK cherche t il à décrédibiliser Idrissa SECK ? », me confirmant par des exemples, la nature débauchée et pernicieuse de ce journaliste qui n’hésite jamais à piétiner la déontologie journalistique pour ses propres intérêts.

Tous les habitués de son site de propagande aperçoivent sa volonté manifeste de participer à la réélection de Abdoulaye Wade. 

Déjà au premier tour il nous a livré, à cinq jours de l’élection présidentielle, la deuxième partie d’une interview avec le Président sortant et candidat à sa propre succession. Nous ne nous lasserons jamais de préciser que la première partie a été publiée un mois avant la deuxième. Il a encore récidivé. Il nous sert un entretien télévisé avec le même candidat, à cinq jours du second tour, rompant ainsi avec l’équilibre de l’information exigé par le CNRA durant la période de campagne électorale.  

Il ne rate aucune occasion pour essayer de semer le doute dans l’esprit de ses lecteurs en essayant soit de décrédibiliser les membres de l’opposition soit de jeter des fleurs au candidat Abdoulaye Wade.

Nous pouvons nous permettre entant que bloggeur de donner notre opinion sur tel ou tel autre candidat. Par contre, en choisissant de faire du journalisme, Cheikh Yerim Seck, n’a aucunement le droit de verser dans la propagande déguisée. Il doit savoir informer juste et vrai.

Malheureusement, sa nature perfide ne lui permet pas d’être aussi honnête. Il ne connait que l’odeur de l’argent et n’est intéressé que par ses intérêts.  Peu lui importent les conséquences de ses irresponsables prises de positions, peu lui importe l’avis de ses lecteurs qu’il ne respecte d’ailleurs pas. Cette écœurante volonté de flirter avec le diable et de se lubrifier de déchets pour évoluer dans les égouts, nous oblige à tirer la sonnette d’alarme une seconde fois.

Il n’hésite pas, non plus, à dénigrer Idrissa SECK qui a été, selon lui, amadouer par Macky Sall pour décrocher son soutien hier à Thiés. Nous n’avons pas besoin de loupe ou d’une profonde analyse pour comprendre les sous entendus de ce Monsieur. Ces propos n’ont aucuns fondements et ne reposent sur aucunes informations crédibles encore moins sur une analyse pertinente.

Il joue au plus malin. Nous lui remontrerons les bretelles chaque fois que nécessaire. C’est un devoir !

Haby Sirah DIA

mercredi 21 mars 2012

Quelques précisions




Vous avez, sans doute, une fois lu un commentaire ou un article signé HABY SIRAH DIA qui fait état des 25 raisons pour voter Abdoulaye Wade. Je tiens à préciser que cet article n’est pas de moi. Je ne soutiens pas le candidat Abdoulaye Wade. Ayant été au premier plan lors du combat pour le retrait de sa candidature, je suis dans l’impossibilité morale de voter pour un usurpateur.

Je considère Abdoulaye Wade comme un candidat illégale et quoique je puisse penser de son challenger, je ne saurai ni voter ni appeler à voter pour un tel candidat.

Au-delà de cet aspect, je considère la magistère de Wade comme étant un drame. Wade et sa clique ont réduit à néant ce qui nous avions de fondamental : l’éthique républicaine. En plus de la dilapidation de nos ressources et du blanchiment des capitaux en hausse (je reviendrai sur le blanchiment d’argent sur un autre article), la valorisation de l’incompétence que j’ai toujours déplorée ne milite pas en faveur de Wade.

Mais, je tiens à préciser que ce n’est pas pour autant que j’appelle à voter Macky Sall. Il ne me rassure pas (j’ai déjà évoqué les raisons de ce pessimisme).

Alors chers lecteurs, je vous demande de savoir faire le tri de ce que vous lisez. Des cagoulards, dans les deux camps, cherchent, incessamment, à vous manipuler et à dénigrer l’esprit libre que je suis. Je ne suis militante d’aucun parti politique. Je ne suis à la solde d’aucun leader politique. Comme tout citoyen, j’ai une opinion sur ce qui se passe dans notre pays et par devoir je me prononce sur l’actualité.

Ces opinions peuvent cependant être contraires aux vôtres. C’est cela la démocratie. Un débat d’idée peut nous amener à nous retrouver sur l’essentiel. Et je suis disponible pour discuter.

Ne vous laissez pas entraîner !

Haby Sirah DIA
habysirahdia@yahoo.fr

dimanche 18 mars 2012

Abdoulaye Wade ou Macky Sall : Le blanc de la conscience tranquille




Après avoir discuté par mail avec le compatriote Thierno Gueye (voir article Focus sur le blog d’un compatriote) j’ai décidé de voter pour le second tour.

L’abstention écartée, il restait à résoudre la question de savoir pour qui voter ?  La question est restée longtemps en suspend. Finalement, j’ai pris lucidement, avec tout le recul nécessaire, une décision.

Pour des raisons que je partage avec l’essentiel de mes amis, de nos compatriotes et de vous chers lecteurs, il est impensable que je vote pour Abdoulaye Wade. Nous menons un combat depuis bien longtemps, pour l’émancipation de nos concitoyens et pour l’éveil des consciences. Un changement est donc nécessaire, impératif et aucun compromis ne peut et ne doit aller à l’encontre de cette volonté de tout un peuple. Abdoulaye Wade sait que c’est fini. Il sait que le peuple n’en veut plus puisqu’il n’en peut plus. Mais, il craint que son fils ne soit inquiété. Mais justice devra être faite. Les biens du peuple mal acquis ou dilapidés doivent revenir au peuple. 
Toutes les personnes tuées durant ces douze dernières années parce que simplement elles défendaient leur pays et sa démocratie, ne peuvent pas passer à perte. Pour elles, justice doit aussi être faite.
Toute cette insolence cause de ces nombreux biens appartenant à autrui et qui ont été détruits impunément doit cesser, corriger et les coupables punis. 
Les raisons pour lesquelles je ne voterai pas Abdoulaye Wade sont nombreuses. Vous le savez, le mal est profond et c’est le moment de réconcilier le peuple avec les vertus du travail, de la morale et de la justice égale pour tous.

Pour des raisons aussi déjà évoquées, je ne voterai pas Macky Sall. Je n’ai pas confiance en l’homme. Je le trouve arrogant et opportuniste. Son entourage ne rassure pas et sa trajectoire n’est pas des meilleurs. L’heure est grave comme je l’ai évoquée plus haut pour que des apprentis soient mis à la tête de l’Etat. Macky Sall et c’est mon point de vue (que j’assume) a trahi toutes les personnes avec lesquelles il a travaillé. Il a trahi toutes les personnes qui l’ont aidé à gravir les marches.  Hier encore (et c’est trop récent pour que je ne l’oublie) il défendait, tout zélé, Abdoulaye Wade et son fils et insultait des patriotes comme Amath Dansokho et Mamadou Dia. C’est un homme instable avec un entourage pas très policé et en manque de modestie. Mais, la messe est dite. Je pense qu’il sera l’heureux élu au soir du 25 Mars 2012. Les sénégalais veulent le changement, il a su profiter d’une situation, pour être l’homme le mieux placé pour remplacer Abdoulaye Wade. Cependant, des hommes et des femmes nous avaient prévenus sur celui qu’était Abdoulaye Wade, mais nous voulions qu’Abdou Diouf quitte. Et nous avons aujourd’hui les conséquences d’un choix de cœur plutôt que de raison. Je ne peux refaire la même erreur en suivant une fois de plus mon cœur. Je veux être quitte avec ma conscience.

La situation est telle que faire la propagande du passé de Macky pour éviter que l’histoire ne se répète serait contre la logique. Un combat de principe a été mené et nous sommes presque au bout du tunnel. Mais aussi, l’honnêteté intellectuelle ne peut pas nous permettre de nous taire sur ce que nous savons. Avec une telle attitude, nous serons coupables devant l’histoire et devant la patrie. Nous avons choisi d’agir par patriotisme, nous devons dire la vérité pour ce même patriotisme. 

Par conséquent, je ne voterai ni pour Abdoulaye Wade ni pour Macky Sall. Je voterai blanc pour ainsi marquer mon désaccord sur les deux hommes dont l’un sera amené à prendre en charge les destinées de notre jeune Nation. J’ai ainsi opté pour le vote blanc de la conscience tranquille.

Haby Sirah DIA

Que risque Cheikh Bethio Thioune ?




Je me souviens encore de ces huées qui accompagnaient la déclaration de soutien de Serigne Modou Kara à Abdou Diouf au stade Marius Ndiaye et en présence de Ousmane Tanor Dieng. Nous étions en Décembre 1999.

Serigne Modou Kara jouissait de beaucoup de notoriété surtout au niveau de la jeunesse sénégalaise.  Beaucoup de ses talibés, d’après des dires, s’étaient reconvertis suite à leur allégeance envers le charismatique guide religieux mouride.

Malgré tout, l’air du changement sentant, ces jeunes qui idolâtraient leur guide religieux, l’avaient hué jusqu’à irriter le Marabout qui les avait qualifiés de mal éduquer.

Depuis beaucoup d’eau a coulé sur les ponts. Le marabout a perdu du terrain. Sa crédibilité a été peut être mise en péril. Il n’a pu se relever malgré son immixtion dans le landerneau politique. Le PVD, son parti politique, n’a jamais pu décoller. Ses disciples n’ont jamais pu associer ses actions politiques à celles religieuses.

Cheikh Bethio Thioune, guide emblématique des Thiantacounes, risquerait il la même chose ?

Le cheikh a sans doute compris que sa crédibilité et sa parole sont en jeu. Ce qui apparemment motiverait sans engagement sur le terrain pour la réélection de Me Abdoulaye Wade, Président sortant et candidat à sa propre succession. Il ne s’est pas limité à une simple déclaration, mais s’est investi sur le terrain en battant le rappel des troupes et en jouant sur leur subconscient ainsi que sur celui des adversaires ou de l’adversaire de son candidat.

Arrivera t il pour autant à changer la donne ? Etant témoin de sa forte mobilisation à Thiés en 2007 où il avait promis à Abdoulaye Wade de gagner à lui seul la ville, je ne pense pas qu’il puisse changer le cour du jeu. Les résultats obtenus à Thies en 2007 par son candidat n’ont pas été des meilleurs. Et pourtant, il disait déjà qu’il avait 4 000 000 de talibé dont la plupart se trouverait à Thiés. Il faut aussi y ajouter son ndigueul du premier tour qui n’a pas permis à son candidat de dépasser le cap des 34% malgré ses 10 000 000 de talibés proclamés urbi et orbi.

Sa mobilisation monstre à la place de l’obélisque le 17 Mars 2012 témoigne t il de la possibilité qu’il puisse à lui seul réélire le pape du Sopi ? De sources concordantes, ces talibé son venus de toutes les localités du Sénégal et la place de l’obélisque ne peut pas contenir que quelques milliers de personnes. Serait ce suffisant pour son candidat qui a besoin de 16% de plus sur son score du premier tour pour passer ? Une chose est au moins sûr, le Cheikh, joue gros. Si Wade perd, il sera le plus grand perdant. Il ne pourra plus se targuer d’avoir autant de talibés qu’il ne le déclare et sa parole serait rudement mise à l’épreuve.

Deux de ses fervents talibés qui sont par ailleurs des amies que j’ai pues contacter m’ont affirmé qu’il leur est impossible de voter Wade malgré le consigne de vote de leur guide religieux. Est-ce alors le début de la fin ? Nous en saurons un peu plus au soir du 25 Mars 2012.

Haby Sirah DIA
habysirahdia@yahoo.fr

samedi 17 mars 2012

Macky SALL : Et si Idrissa SECK avait raison ?



Vous vous souvenez, sans doute, du récent et excitent feuilleton « Lui et Moi » qui a tenu pendant longtemps en haleine le peuple sénégalais. Ce douloureux épisode de notre histoire politique a déchiré des familles, brisé des carrières et fait sortir des traîtres de leur cachette.

Le fameux «  Allah n’aime pas les traitres et moi non plus » que Idrissa SECK avait délivré de sa cellule de reubeus à l’encontre de Macky Sall témoigne de la nature complexe de celui qui, aujourd’hui, est arrivé second à l’issu du premier tour des élections de la présidentielle du 26 Février 2012.

Que reprochait Idrissa SECK à Macky ?

Après avoir quitté AJ/PADS, Macky SALL a été reçu les bras ouverts par Idrissa SECK qui tour à tour lui a cédé sa place de responsable des cadres du PDS, l’a nommé Directeur de PETROSEN, l’a aussi nommé Ministre de l’industrie et des Mines et ensuite Ministre de l’Intérieur. C’est cet homme qui a été le bras armé de Wade durant la période de la tentative de liquidation du patron de Rewmi entre 2003 et 2007. C’est cet homme que Wade avait choisi pour succéder à Idy à la Primature. C’est cet homme qui remontait des fausses informations sensées venir des renseignements généraux pour accabler davantage l’ancien bras droit et sherpa du pape du Sopi. C’est cet homme qui avait déclassé le rapport de l’IGE pour ensuite livrer au public un rapport que Nafi Ngom Keita, Inspectrice Générale d’Etat (IGE) avait qualifié de faux.  C’est cet homme qui avait déclaré que jamais de son vivant un parti ne se nommerait REWMI puisque ce mot était un bien commun.

Voilà, entre autres choses, qui faisaient dire a Idrissa SECK qu’il n’aimait pas le «  traitre » Macky Sall tout comme l’Alpha et l’Oméga, maître des Cieux et de la Terre.

Le « traitre » a t il récidivé ?

 Le 03 Février 2012, Macky Sall a signé un pacte l’engageant à mener une bataille commune au sein du M23 avec l’ensemble des leaders de cette association des forces vives de la Nation. Le 04 Février Macky trahit son serment. En effet, l’homme de Mariéme Faye, n’a jamais lu la déclaration commune, le premier jour de la campagne. Le lendemain, il quitte ses compères pour ses intérêts personnels. Il n’a jamais été vu dans un rassemblement organisé par les leaders du M23. Et bien avant cela, l’enfant chéri de Fatick, a boycotté le rassemblement du M23 à Thiés peut être parce que c’était Idrissa SECK, son ancien patron et ennemi n° 1, qui recevait le M23.

Aujourd’hui, c’est cet homme qui noue toutes sortes d’alliance, s’engage à toute sorte de promesse et promet maints et merveilles à la population sénégalaise.

Et si Idrissa SECK avait raison. Et si cet homme était réellement un traître. Comment ses actuels alliés devraient ils entreprendre l’avenir ? Les trahira t il comme il a trahi le maire de Thiés ? Respectera t il ses engagements ?

L’avenir proche nous édifiera.

Haby Sirah Dia
habysirahdia@yahoo.fr 

jeudi 15 mars 2012

Les limites du Ndigeul : Refus catégorique de suivre les politiciens enturbannés




Y a t’il nécessité au moment où des Ndiguel fusent de partout, s’avoir dissocier le marabout du politicien enturbanné ?

Ma conviction est que le marabout est un guide sur le chemin de la droiture. Le Tariqiqa (confrérie) doit aider le fidèle à se mettre sur le Sirital Moustaqim (le droit chemin). Ce guide doit ainsi aider à comprendre ce que lui a compris dans la bonne voie devant mener à parfaire notre croyance religieuse.

L’action du guide religieux est alors bien circonscrite. Elle doit mener à ce qu'on appelle, la paix de l’âme : l’ataraxie.

Son action ne doit, par conséquent, nullement interférer dans la vie politique ou professionnel.

Comment un guide religieux peut nous demander de voter pour quelqu’un qui a déclaré publiquement s’être détourné de la bonne voie pour emprunter celle du diable ? Le bon sens, au-delà, de la foi, nous suggère de nous détourner des conseils d’un tel guide.

Nous devons apprendre à dissocier les hommes religieux qui se battent avec foi pour le respect des préceptes de l’Islam et les politiciens enturbannés, au long chapelet, qui, par contre, ne se battent que pour leurs propres  intérêts.

Nous ne pouvons accepter de voter pour celui qu’ils désignent comme le meilleur de tous alors que nous vivons l’enfer sur terre au moment où beaucoup parmi eux cela coulent douce.

Nous ne pouvons accepter de voter pour leur candidat alors que nous dormons dans le noir et dans la chaleur pour cause de coupures intempestives alors que beaucoup parmi eux dorment dans une chambre climatisée avec des groupes électrogènes résultat de leur activisme politique.

Nous ne pouvons accepter de voter pour  un vieux au soir de sa vie, qui a dilapidé nos ressources et désacralisé nos institutions alors que nous subissons  les embouteillages au moment où beaucoup parmi eux se déplacent sous bonne escorte.

Nous ne pouvons voter pour un candidat qui légitime le parjure alors que l’Islam ainsi que tous les autres religions révélées nous interdisent formellement de mentir.

Ils  nous disent que nous pouvons compter sur eux pour aller au Paradis alors que, rien que pour élire le Président d'un pays pauvre comme le Sénégal, ils comptent sur nous  jusqu’à troquer leur manteau de religieux aux habits d’un politicien.

Nous refusons de façon catégorique de suivre ceux là qui ne prennent aucunement en compte nos intérêts mais seulement les leur.

Belles femmes, belles bagnoles et belles villas vous avez droit. Belles femmes, belles bagnoles et belles villas avons nous aussi droit.

Haby Sirah DIA
habysirahdia@yahoo.fr

mercredi 14 mars 2012

L’entourage de Macky SALL ne rassure guère




Le plus grand drame du gouvernement de l'alternance au Sénégal a été de promouvoir des femmes et des hommes d’une éthique déplorable avec un cursus lamentable. Aida Mbodj, Serigne Mbacké Ndiaye, Pape Samba Mboup mais surtout Farba Senghor n’ont de mérite que soit pour leur manque de pudeur, soit pour leur manque de pertinences. Ils ont tous en commun l’arrogance et l’inintelligence.

L’APR de Macky SALL me semble identique au PDS en ce qu’ils ont en leur sein des hommes zélés et arrogants. Les récentes insultes de Moustapha Cisse LÔ relayées par les sites d’informations sénégalais démontrent quatre choses.

1 / Moustapha Cissé Lo en plus de cette facilité qu’il a à dégainer facilement son arme à feu, n’a aucun respect pour Macky Sall, son leader et futur probable Président de la République du Sénégal.

2/ Macky Sall ne maîtrise pas son entourage et se fait insulter à leur guise

3/ L’APR est un conglomérat de personnes d’horizons divers qui n’ont en commun que la volonté d’accéder au pouvoir

4/ l’APR au pouvoir ne se sera pas différent du PDS : un Farba Senghor laissera la place à un Moustapha Cisse Lô, Jean Paul Diaz à Pape Samba Mbou, Abou Abel Thiam à Serigne Mbacké Ndiaye, ABC à Cheikh Tidiane Sy, et j'en passe. 

Une question essentielle subsiste alors : comment pouvons nous donner le pouvoir à un homme qui ne maîtrise pas son entourage et qui vit au dépend de leur humeur ?

Le dilemme qui m’anime sur la position à avoir sur ce second tour commence à trouver une réponse. Je pense de plus en plus qu’il serait hasardeux de donner le pouvoir à Macky SALL.  Il se susurre par ailleurs, qu’autant Macky est dépendant d’un entourage qui l’insulte quand il le souhaite, autant il serait dépendant de son épouse qui le manipule à sa guise.

Un président de la République doit avoir, si minime soit elle, de la poigne . Il ne doit pas être négligeant encore moins faible. Macky Sall ne rassure pas sur ce point.

Je pense que lui et l'APR ne sont pas encore prêts pour ce tournant décisif de notre jeune NATION.

La déclaration de Moustapha Cisse LO un des responsables influents de l'APR dont le leader Macky Sall qu'il insulte est actuellement en course pour la présidentielle au Sénégal cliquer sur le lien suivant pour écouter le dossier audio http://www.leral.net/Audio-Exclusif-Moustapha-Cisse-Lo-menace-vulgairement-de-quitter-Macky-Sall_a31047.html

Haby Sirah DIA
habysirahdia@yahoo.fr

mardi 13 mars 2012

Focus sur le blog d’un compatriote sénégalais




Il se nomme Thierno Gueye. Il est sénégalais et philosophe à la base et ses centres d’intérêt sont naturellement la philosophie mais aussi la politique.

Son blog m’a séduite de par la pertinence des thèmes développés et le caractère très souvent philosophique de son approche. Le blog est à peine créé, mais ses articles sont d’une qualité et d’une pertinence exceptionnelle.

Je suis tentée d’en faire l’écho (sans en faire la promo lol on est concurrents après tout lol ) afin que nos compatriotes puissent se l’approprier et s’investir également dans l’éveil des consciences.

Le compatriote Thierno Gueye, m’a fourni des arguments de taille sur mon dilemme (choisir  entre Macky et Abdoulaye Wade). J’ai pu avoir grâce à sa patience et sa pertinence un début de réponse quoique je n’aie pas encore totalement choisi.

Revenons au blog de notre cher compatriote.

J’ai été particulièrement attirée et marquée par l’article titré « La sollicitation des ndigël politiques (consignes de vote) est antidémocratique » et surtout sur le passage « le pouvoir du général de division tout comme celui du marabout est soumis à celui du chef d’état-major des armées qui lui-même est soumis à l'exigence de conformité d'avec la Loi pour le premier et du Khalife Général (du Khalife de la famille parfois, dans une moindre mesure). Cependant, tout comme le Chef d’État Major Général des Armées, le Khalife Général est aussi soumis à l’adéquation de ce "ndigël" d'avec les prescriptions du Coran, de la Sunnah et des enseignements du fondateur du Mouridisme. » Fervent croyant sans doute, il ramène le ndigël à un niveau beaucoup plus compréhensible. Le devoir de se conformer à ses engagements et principes. Autant le talibé doit respecter les conseils de son marabout, autant le marabout doit respecter les normes fondatrices de la société.  Le respect des lois auxquelles nous avons-nous même prescrites pour dévaliser Rousseau.  Son parcours de philosophe lui permet, certainement, d’avoir cette vision moins métaphasique et rationnelle du ndigël .

Après la lecture de cet article, j’ai pensé nécessaire de partager avec vous cette vision fort intéressante de ce qui aujourd’hui fait débat.

Finissons par voler à notre cher compatriote Thierno Gueye ses mots « les acteurs politiques comprennent bien que la fin ne saurait justifier en aucun cas les moyens dans notre pays et que la parole donnée au peuple ne saurait être bafouée sans conséquence. »

Blog de Thierno Gueye : http://thiernogueye.seneweb.com

Haby Sirah DIA
habysirahdia@yahoo.fr

Que m’inspire Youssou Ndour : dégoût ou symbole ?




Youssou Ndour est sans conteste le roi incontournable de notre musique nationale, le Mbalax. L’enfant prodige de la Medina s’est battu et est devenu une icône alors que rien dans sa jeunesse ne prédisait un avenir aussi radieux. Il a été victime comme disaient les jeunes du PBS d’un faux départ.

Né d’une famille modeste, l’homme qui a reçu une éducation scolaire éphémère s’est fait tout seul. Il a su représenter dignement le Sénégal à travers les quatre coins du monde.

Aujourd’hui, il a décidé de troquer le micro à la vie cahoteuse de la politique sénégalaise. FEKKE KO CI BOLE pour dire que c’est parce qu’il en est témoin qu’il s’est engagé à se battre encore plus. De quoi est-il alors témoin pour le motiver à s’engager en politique. A la démagogie de ces douze dernières années ? Au gaspillage de nos maigres ressources ? A la décadence de nos valeurs démocratiques et républicaines ? Peut être bien.

Cependant, l’aveu fait par une autre icône, Souleymane Jules Diop, montre que l’homme ne s’est pas engagé pour ce qui s’est passé ces dernières années, mais nourrissait l’envi depuis belle lurette. En effet, Souleymane Jules Diop, nous a appris que l’enfant de la Medina lui avait confié qu’à l’âge de cinquante ans il s’engagerait en politique.  

Il s’est entre temps forgé un gigantesque groupe de presse ; un puissant moyen de pression. L’homme a t’il cependant, les moyens de ses ambitions. Nous avons hérité de la France, l’ancienne colonie, ce gout prononcé aux diplômes. Youssou Ndour n’en a pas. Sur ce cas, il se défend : le statut de Président de la République n’est pas une fonction et ne nécessite pas des diplômes, mais un savoir être et un savoir vivre. Il a certes raison, mais chez nous la première question qui est posée à un homme politique  et même à une personne quelconque est quel est son cursus ? Différent des USA où l’on demande à priori ce que l’on sait faire.

Ces préjugés n’arrêtent pas l’homme qui a décidé de s’investir pour le départ de Wade avec son fameux Weur Nombo. Macky SALL s’en réjouit. Mais sait il que cet homme peut lui causer plus d’ennuis qu’il ne pense ? Sait-il que cet homme, avec son Weur Nombo, est entrain de tâter le terrain et de se faire une notoriété entant qu’homme politique ? Youssou Ndour sera, après avoir participé, avec ses moyens, à l’élection de Macky SALL l’un de ses plus fervents opposants. L’homme veut ce qu’il veut aujourd’hui donner à Macky : le pouvoir. Y arrivera t il ? Une chose est au moins sûre, il est entrain de se frayer un chemin au nez et à la barbe de ceux qui l’ont précédé dans ce fleuve à crocodiles.

Youssou Ndour de par sa trajectoire est assurément un modèle. Sa gloire musicale lui fait des jaloux. Et sans état d’âme il continue son chemin.

Haby Sirah DIA
habysirahdia@yahoo.fr

L’histoire d’un peuple, d’un Vieux et de sa sébile




Il était une fois un pays du nom de THIAKHANE composé d’un peuple paisible, mais pâteux.  Les Thiakhaneurs et thiakhaneuses (peuple de Thiakhane) suscitaient un immense respect à travers le monde. Ses ressources humaines avaient du talent reconnu et demandé. Leur expertise recherché partout dans le monde.

De ce peuple était né un homme politique combatif du nom de WAXEET. Cet homme s’était battu des années pour la libération de son peuple et avait embarqué dans sa lutte, bon nombre de jeunes qui s’étaient battus, à ses côtés, des décennies durant pour le triomphe de ses idées politiques.

Le peuple de THIAKHANE avait connu la première fois l’alternance politique en l’an 2000 grâce à la combativité de WAXEET durant plus de deux décennies. Ce peuple s’était libéré et était décidé à amorcer un nouveau virage devant mener au développement.

Pour accéder au pouvoir, WAXEET s’était appuyé sur sa jeunesse, jadis son fer de lance. C’était au soir de sa vie politique, presque soixante dix ans passés, qu’il avait fini par accéder au pouvoir. Il avait fini d’espérer mais comme la chance sourit toujours à ceux qui savent attendre, cette chance avait fini de lui sourire alors qu’il n’avait presque plus de moyens financiers. D’ailleurs, sa dernière campagne électorale en tant qu’opposant a été faite par le biais d’une marche par faute de moyens. La majorité des jeunes le soutenait même sans moyens financiers.

Une fois au pouvoir, WAXEET connaissant son peuple avait commencé par se détourner des idéaux qu’il défendait entant qu’opposant et se séparer de ses plus fervents défenseurs au profit de nouveaux venus sans éthiques et sans patriotismes. Dés les premières heures de son pouvoir  il s’était auto proclamé seul constant politique de son parti et du pays. Le pouvoir absolu, l’avait rendu absolument fou. Il avait alors fait venir son fils et sa fille. Il avait confié au premier toutes sortes de responsabilités et était allé jusqu’à déclarer  que son rejeton était le meilleur de tous les Thiakhaneurs et Thiakhaneuses .

Cette obstination de WAXEET l’avait amené a abusé des largesses du pouvoir dégainant sans hésiter et distribuant des billets de Banque à son bon vouloir. L’économie de son pays ressentait ce gaspillage.  L’électricité y faisait défaut.  Le taux de chômage s’accroissait.  Mais, il se prenait toujours pour la seule constante politique de ce peuple docile.

Comme l’on s’y attendait le Y EN A MARRE a fusé, soudainement, de partout. Et douze ans après son accession au pouvoir WAXEET commençait à subir les foudres de son peuple.

Aux élections présidentielles, au terme de son second mandat, le peuple lui manifestait son refus d’y participer conformément à la Constitution. Etant donné qu’il se prenait pour une constante, le Vieux, s’obstina. Le peuple le matraqua.

Sentant sa fin proche, WAXEET se résigna à chercher partout où s’était possible la bénédiction des chefs religieux. Il tendait sa sébile comme le mendiant à qui on avait demandé d’apporter avant le couché du soleil cinq cents francs.  Il voulait rester au pouvoir pour protéger son fils qui s’était impliqué dans tous les scandales financiers de son règne. Mais lâché par la plus importante frange de son pays, la jeunesse thiakhanneuse, WAXEET cherchait en vain, à travers tout le pays, des bénédictions. Pourquoi n'en avait il pas besoin entant qu'opposant ? Pourquoi malgré ses immenses ressources financières il n'avait plus la même crédibilité et la même popularité ? 

Au soir de sa vie, il avait oublié que le pouvoir appartenait au peuple et que ce dernier ne faisait que le déléguer. Sa sébile ne l’avait ainsi pas sauvé et son fils croupit encore en prison pour malversations.

Moralité de l’histoire: Un dirigeant ne doit jamais oublier son peuple au profit de sa famille.

TOUTE  ressemblance AVEC des personnes existantes ou AYANT existé ne serait pas qu’une simple coïncidence.   

Haby Sirah DIA
habysirahdia@yahoo.fr

lundi 12 mars 2012

Mbacké SECK, responsable politique à Rewmi est il un homme intègre ?





Pour accepter d’être écarté de son poste de chargé de communication de la Fédération Sénégalaise de Football par fidélité, pour avoir traversé le désert sans jamais rompre le fil, il faut être un homme intègre et digne pour le faire.

Mbacké Seck, fait, sans nul doute, parti, de ces dégâts collatéraux de la persécution dont Idrissa SECK a été victime et est toujours victime.

Il fait parti comme les Pape Diouf, Omar Gueye, Omar Sarr, et tant d’autres des fidèles parmi les fidèles du Président de Rewmi.  Il est un responsable politique prêt à toutes les sacrifices pour que triomphent les idéaux de son mentor et de sa formation politique.

Sa dernière sortie doit être comprise sous cet angle. Il a fait de l’accession à la station présidentielle de Idrissa SECK un combat personnel. Tout ce qui peut alors faire triompher ce vœu rencontre son adhésion.  Ceux qui pensent, par conséquent, qu’il a désavoué son leader pour des prébendes ou pour se préparer à la honteuse transhumance doivent déchanter. L’homme est intègre et assume pleinement ses responsabilités !

La pluralité des idées fait surement de la formation politique Rewmi un parti politique moderne. Sa prise de position récente sur le soutien à accorder par le parti aux candidats arrivés au second tour doit être mise sous l’angle de cette pluralité d’idée prônée par les différents responsables du parti dont Idrissa SECK.

Les sites d’informations et autres journaux qui en ont fait leurs choux gras pendant des semaines doivent déchanter, s’ils souhaitaient la rupture entre Rewmi et Mbacké SECK, ils viennent de perdre un pari.

L’homme est plus que jamais déterminé à continuer le combat jusqu’à la victoire finale.

Haby Sirah DIA
habysirahdia@yahoo.fr

Idrissa SECK, le visionnaire au service de son pays




Sa brouille avec le Président Abdoulaye Wade est née de la volonté de ce dernier de mettre au devant son fils biologique, Karim Wade, au détriment de toutes les personnes qui ont donné de leur vie pour un idéal : le SOPI. Les chantiers de Thies et toutes les calomnies de ce pathétique épisode de l’histoire du Sénégal  n’étaient qu’un mobile pour "détruire un fils d’emprunt après usage".

En 2004, Idrissa SECK le visionnaire attirait l’attention des uns et des autres, sur la nécessité de défendre la République qui " n’a ni ascendant ni descendant ". Le visionnaire nous prévenait sur la volonté du père, Abdoulaye Wade, de mettre au sommet le fils, Karim Wade. Nous étions déjà en 2003. Ce dernier, aprés l'éviction du fils "d'emprunt" décidait de se mettre « en route vers le sommet ». Des personnes ont douté de la pertinence des propos de Idrissa le qualifiant de tortueux ou même de pressé. Aujourd’hui tout le monde est convaincu de la volonté de plus en plus manifeste du Président de la République de mettre en place des mécanismes qui permettront à son fils de lui succéder. La récente recomposition relayée par la presse et qui mettra Karim à la tête du SENA après les élections présidentielles, si toutefois Wade père gagne ce second tour des élections présidentielles, en témoigne largement. 

Seul devant tous, Idrissa, à bases d’arguments fournis par tous les constitutionnalistes de ce pays et d’ailleurs, avait déclaré devant le concerné, en plein comité directeur du PDS, que sa candidature était irrecevable.  Aujourd’hui la candidature de Wade alimente les débats et lui a valu de sacrifier sa campagne électorale.

Ces deux exemples parmi tant d’autres montrent que le maire de Thies est un homme politique en avance sur son monde. Il a une grande capacité d’anticipation sur les événements. Son amour pour son pays qu’il considère comme " un bien commun " l’a amené contre l’avis de ses  plus proches collaborateurs et une grande partie du pays à vouloir combattre le mal de l’intérieur.

Aujourd’hui si Idrissa déclare que tant qu’il lui restera " une souffle de vie " et "un atome de pouvoir " (voir son émission Perspective sur WALF TV) Abdoulaye Wade n’abandonnera pas son projet de dévolution monarchique,il nous doit de le croire. 

Beaucoup lui avait prêté une volonté non prouvée de vouloir être le quatrième Président du SENEGAL par la ruse. Le concerné sans équivoque déclarait que si c’est Wade qui doit lui donner le pouvoir il n’en voulait pas. Il est plus que conscient que c'est le peuple qui choisit ses dirigeants et non de simples mandataires du peuple. Il ira encore plus loin en déclarant que "  Wade est un danger et une calamité pour le Sénégal " est qu’il doit impérativement partir. Idrissa a assimilé la décevante sortie du 14 Juillet 2011 d’Abdoulaye Wade au Méridien à " une honte ". A partir de ce moment, aujourd'hui comme hier, aucun dialogue n’est a envisager avec lui puisqu’il a discuté avec le Président « sous toutes les formes possibles ». Il s’est rendu compte de sa cécité et s’est résolument engagé à le faire partir.

Il y a pas moins de quatre mois, Benno Siggil Senegal qui déclarait étudier la proposition de dialogue du groupe des six, avait fini de la rejeter suite au rejet de la même proposition du clairvoyant Idrissa SECK .

L'opposition prend, aujourd'hui, en compte le combat du maire de Thiés à savoir  l’inconstitutionnalité de la candidature de Wade et l'impérative nécessité de s’engager pour son départ. Idrissa a, sans équivoque, inspiré cette opposition et continuera de l’inspirer puisqu'il en est le leader.

Dorénavant et pour toujours, la constance dans le combat du Président de Rewmi pour un Senegal de " stabilité, de prospérité et de tranquillité " ne souffrira d'aucune ambiguïté. Il s'est même oublié pour son pays en se battant de bout en bout pour des principes. Le peuple lui sera reconnaissant.

L'avenir lui appartient !

Haby Sirah DIA
habysirahdia@yahoo.fr

Suivre ma raison ou mon cœur : Voter Macky SALL ou Abdoulaye Wade




Qui de ma raison ou de mon cœur dois je écouter ?

L’échec du régime d’Abdoulaye Wade a été massivement constaté et notre devoir est d’y mettre fin. La dévolution monarchique du pouvoir n’est plus qu’un slogan, elle est devenue un fait. La corruption est un fléau entretenu par la cour présidentielle qui handicape fortement l’essor économique du Sénégal. Les caisses de l’Etat seraient vides. Les institutions de la République ont été piétinées par l’omniprésence d’un homme démagogue, vil et sans éthique. Les fibres patriotiques, ethniques, culturelles et religieuses sont dangereusement utilisées par le régime actuel pour le seul but de rester au pouvoir. L’économie est au ralentie. Le législatif et le judiciaire sont mis au pas de l’exécutif.
Ma raison me dit ainsi que le départ d’Abdoulaye Wade est un impératif, une obligation pour l’équilibre des pouvoirs et pour la renaissance de la notion de République.

Cette volonté de ma raison se heurte hélas à celle de mon cœur.

Macky Sall a insulté les patriotes Mamadou DIA et Amath Dansokho. Il a fracassé un bureau de vote en tant que Ministre de l’Intérieur pour voter sans carte d’identité. Il a participé à la dévolution monarchique du pouvoir en défendant Karim Wade et Abdoulaye Wade dans leur volonté de la rendre effective. Il a menti au peuple en lisant un faux rapport devant des ambassadeurs pour liquider politiquement un adversaire qui lui a pourtant tout donné. Il a été partie prenante durant huit (8) ans dans tout ce qui est aujourd’hui reproché au régime en place. Son parti n’a pas d’idéologie et regroupe des personnes qui n’ont pas la même vision. Il prétend défendre l’homosexualité. Il est subitement devenu riche sans qu'il nous dise l'origine soudaine de cette richesse évaluée à prés de huit milliards. Il ne nous a pas dit s’il ferait une déclaration de patrimoine pour être en phase avec la bonne gouvernance qu’il prône. Il ne nous a pas dit s’il supprimerait ou pas le SENAT qui n’a aucun intérêt dans  notre architecture institutionnelle. Il nous a pas dit s’il réduirait le nombre de député avec leurs incommensurables charges sans importance. Il n’a pas de programme factuel et ne verse que dans la théorie. Il a trahi le pacte du M23 et ressemble sur ce point à Abdoulaye Wade en ne respectant presque jamais la parole donnée.

Un dilemme gênant.

Je préfère ne pas m’engager afin d’éviter une désillusion. Je préfère m’abstenir que de voter Wade et de participer à la dévolution monarchique et à la désacralisation de notre République. Je refuse aussi de voter Macky parce que je n’ai pas confiance en lui et il est un homme qui ne respecte pas ses engagements et trahit ses compagnons quand ses intérêts sont en jeu.

J’ai peut être tort. Si vous avez-vous pu choisir, aidez-moi à en faire autant.  

Haby Sirah DIA
habysirahdia@yahoo.fr

Cheikh Yerim SECK, le bras armé de Wade cherche t il à discréditer Idrissa SECK ?




Après s’être formé à Jeune Afrique dont les pratiques sont connues de tout le monde, Cheikh Yérim SECK (CYS) continue, avec son site dakaractu, ces pratiques peu orthodoxes qui rompent d’avec la déontologie journalistique.

Après avoir rencontré nuitamment le Président Abdoulaye Wade, le site dakaractu nous livre en exclusivité l’entretien qui sonne le début du compagnonnage payant entre Abdoulaye Wade et le mercenaire CYS. 

Le jeudi 26 Janvier 2012 il nous livre la première partie de cette interview qui sonne comme une propagande déguisée. Mieux, celui qui aurait reçu de l’argent de Wade, attendra le Mardi 21 Fevrier 2012 soit cinq jours avant le début de l’élection présidentielle et un mois après la première partie, pour nous livrer la seconde partie de cette interview. Une manière de jouer sa partition et de respecter ses engagements surtout quand on sait que dans cette seconde partie le pape du sopi nous livre une partie importante de son programme de campagne et essaie de justifier la décision, controversée, du Conseil Constitutionnel et promet aux électeurs de ne faire au plus que trois ans des sept que lui confèrent la constitution s’il est élu.

Mais CYS ne s’arrêtera pas là. Après la débâcle du PDS ayant conduit son candidat au second tour, le mercenaire de la plume choisit de s’attaquer à Idrissa SECK après avoir tenté de semer le doute sur les choix politiques du maire de Thiès.

Dans un article intitulé « Idrissa Seck va-t-il soutenir Macky Sall ? » paru le Jeudi 1 Mars 2012 dans son site à la rubrique Yerimpost, il tente de saper le moral des plus de 200 000 sénégalais qui ont porté leur choix sur le Maire de Thies. Il écrit « Ce que Mbacké Seck a dit tout haut, tout l’appareil militant de Rewmi le pense tout bas ». Il continue « On se demande d’ailleurs si Idy ne le pense pas lui-même, n’imaginant pas une personne de son parti faisant une telle sortie, alors qu’il le dirige d’une main de fer ». Il dit ainsi en filigrane que ce que Mbacké SECK, responsable de Rewmi, a dit, c’est ce que pense réellement Idrissa SECK. Pour ainsi mieux brouiller les pistes, il continue ses allégations mensongères, toujours dans le même article, en déclarant « S’il a rencontré un proche de Macky Sall à qui il a confié qu’il soutenait le challenger de Wade en vue du second tour, une grande conviction n’a pas transpiré de ces propos. » Il affirme ainsi, sans le dire, que les propos de Idrissa SECK n’étaient pas sincères.

Dans un autre article paru dans son site le Vendredi 02 Mars 2012 et intitulé « Macky Sall - Idrissa Seck: les dessous d'un rendez-vous manqué » et signé de lui-même, il continue sa nauséabonde propagande en affirmant qu’ « Après avoir reçu une offre de discussion ( de Macky SALL le Jeudi 01 Mars 212),  Idrissa Seck a fait le mort jusqu'en début d'après-midi où son protocole a appelé celui de Macky Sall pour transmettre pareil message: "Idrissa Seck n'est pas encore prêt à recevoir Macky Sall ». Il qualifie cette réponse de «  diplomatique » insinuant que Idrissa SECK n’a fait, par ce geste, que rejeter l’offre de Macky SALL. Et pour mieux appuyer la thèse d’un deal qui se préparerait entre le Président de Rewmi et Abdoulaye Wade, CYS assène que « des avancées dans les pourparlers entre Idrissa Seck et les émissaires d'Abdoulaye Wade » ont conduit à ce refus « diplomatique ».

Cependant, comme le mensonge ne remporte jamais son duel face à la vérité, le même jour (Vendredi 02 Mars 2012), Idrissa SECK annonçait son soutien sans condition à Macky SALL, arguant que l’intérêt du peuple prime sur tout autre intérêt.

Mais, le démagogue ne s’arrête toujours pas. Dans un article paru le lendemain et plus précisément le Lundi 05 Mars 2012 et intitulé (Que faisait Pape Samba Mboup chez Idrissa Seck samedi après-midi ? rubrique Yerimpost), il écrit « On croyait que la messe était dite depuis vendredi, à l’instant où Macky Sall avait rencontré Idrissa Seck chez lui et l’avait entendu prononcer les mots de ralliement à la cause commune ». Il sous entend ainsi et sans pudeur que les pourparlers entre Idrissa SECK et Abdoulaye Wade continuaient malgré la déclaration publique du candidat de la coalition Idy4president de soutenir celui de la coalition Macky2012.
Dans le même article il déclare, sans en apporter la preuve et toujours pour discréditer Idrissa SECK au profit de son candidat Abdoulaye Wade qu’ « Il semble toutefois qu’Abdoulaye Wade n’ait pas encore renoncé à faire revenir son ancien poulain à son giron libéral et qu’il n’ait pas encore dit son dernier mot. ».

Celui qui n’écrit que pour de l’argent, sentant que sa stratégie n’était plus en phase avec les faits puisque Idrissa Seck a définitivement rompu les amarres avec son ancien parti le PDS, tente de justifier autrement la décision prise par Mara. Dans un article intitulé « Exclusif! Qu'est-ce qui a fait perdre Idrissa Seck à Abdoulaye Wade ? » paru le Mardi 06 Mars 2012, dans la rubrique yerimpost de son site d’information, il martèle péremptoirement « Contrairement à une opinion répandue, le choix de l'entre-deux-tours d'Idrissa Seck n'a pas été automatique, encore moins facile » avant de conclure « pendant des jours (Idrissa SECK a hésité) entre le choix de la cohérence (Macky Sall) et celui de la stratégie politique (Abdoulaye Wade). » Ces propos sont des pures mensonges surtout quand on sait que le porte parole de Idrissa, Abdourahmane Diouf, avait déclaré dés l’annonce des premières tendances, sur le plateau de Walf TV, que Rewmi respecterait, sans conditions, ses engagements d’avant élection à savoir soutenir le candidat de l’opposition le mieux placé au second tour. Malgré tous ces faits CYS, le surmoi, affirme que c’est parce que Madické Niang, émissaire de Wade, rendait compte à Karim Wade, qu’« Idrissa Seck s'est braqué » et a appelé Macky Sall le Vendredi 02 Mars 2012 pour le soutenir.

Ce mercenaire sans pudeur doit savoir qu’il dégage l’odeur nauséabonde des caniveaux et que sa démarche mesquine pour discréditer Idrissa SECK ne passera pas. Il peut continuer jour après jour a débité des contre vérités, mais jamais sa démarche ne prospérera. Idrissa SECK a choisi de sacrifier ses intérêts politiques au profit de ceux du peuple sénégalais et en homme d’état il a fait le meilleur choix. Quant à son candidat il doit se rendre à l’évidence et savoir que la messe est dite et que les sénégalais souhaitent un changement.

Les lecteurs de dakaractu doivent aussi savoir, que CYS tente de les manipuler, avec des articles bidons qui se contredisent les uns aux autres.

Haby Sirah DIA
habysirahdia@yahoo.fr