samedi 23 juin 2012

23 Juin 2011 : J’y étais avec une très grande détermination




Le Sénégal allait basculer dans la monarchie si les députés avaient voté cette loi taillée pour le fils par le père. Sans faiblir, sans nous courber, il fallait mener le combat jusqu’au bout. Finissaient ainsi le dogmatisme et le fatalisme. Ils avaient laissé la place à la résistance populaire et la sauvegarde de ce qui nous restait de démocratie.  Cette détermination m’avait guidé tout au long de cette folle et immémoriale journée.

J’y étais, animée par cette foi inébranlable envers mon peuple et mon pays. J’y avais rencontré des collègues, des camarades du collège et des amis d’enfance que j’avais perdus de vue.

Sur cette place mythique de Soweto nous devions nous battre pour notre liberté. Nous n’avions d’autres armes que nos voix … et nos cailloux. Les dommages matériels étaient énormes, mais nous n’avions pas le choix.

Aujourd’hui en souvenir de ces moments chauds et intenses, je ne pouvais m’empêcher de retourner à cette place. Les images du chaos, de l’affolement d’un régime, d’un peuple dépité ont défilé comme si je revivais ces moments de combats pour la bonne cause.  

Chers combattants, un an après cette lutte et le résultat obtenu, il nous doit d’être fier de ce que nous avions fait. Il n’y avait pas d’autres moyens pour libérer le Sénégal des mains de manipulateurs, magouilleurs et traîtres de la République. Nous avions à cet instant briser les chaînes et emprunté la voie de la souveraineté totale acquise définitivement.

C’était à partir de ce moment qu’Abdoulaye avait reconnu sa défaite. Il se savait incapable d’avoir la majorité aux élections présidentielles qui se sont tenues en Février dernier.

Un peuple uni est imbattable et cette leçon nous devons le retenir de même que les gouvernants actuels. Un peuple abusé se rebiffe à chaque fois qu’il se sent dos au mur. La révolte populaire est indispensable dans un semblant de démocratie et dans une autocratie rampante.  Macky Sall est alors averti !

Nous devons pour logique regarder toutes les listes pour les élections législatives et ne pas voter les listes où figurent les noms de ces députés qui avaient juré par loyauté à Abdoulaye Wade de voter cette loi. Cela aussi c’est un combat de citoyens responsables.

Vive le Sénégal
Vive la République

Haby Sirah DIA

dimanche 17 juin 2012

Chers journalistes arrêtez de nous parler du chauve




Hier, dans l’opposition, il s’était servi des médias pour exister et camoufler beaucoup de ses tares qui se sont révélés une fois au pouvoir. Ses vas et viens dans le gouvernement de Diouf n’avaient jamais écœuré et par conséquent, son goût immodéré du pouvoir, son manque de constance politique tout comme sa douteuse moralité n’avaient non plus été révélés. Les journalistes avaient souvent fait de ses sorties leurs choux gras.

 Aujourd’hui, encore dans l’opposition, il essaie de créer l’information afin de subsister politiquement. Le fait qu’il s’arcboute sur des voitures n’est qu’un mobile pour garder une illusion perdue.

Arrêtez, s’il vous plait, de le peindre comme un homme politique pointu, en phase avec l’actualité et capable de rebondir après avoir atteint les bas fonds. Il n’est pas un homme politique en phase avec les réalités politiques de son pays. C’est un mulot qui n’a sa place que dans les bourbiers. Ni son âge, ni son parcours politique ne doivent nous amener à avoir de la compassion à son égard.

Après avoir désacralisé nos institutions, dilapidé nos ressources et montré à la face du monde que c’était un anti modèle, il nous appartient de le laisser couler dans le désarroi politique en le laissant se servir des résidus et être à côté de ses compères les rats des champs.  

Depuis un certain temps, vous donnez l’illusion que c’est cet homme adepte du WAX Waxet (Parjure en wolof) qui tient l’actualité politique sénégalaise. Excusez-moi, mais c’est une fausse certitude.

Le chauve est le symbole de tout ce qui a de plus hideux dans ce pays, tout ce qu’il y a de plus déplorable et de plus réprimable. Il n’est pas fait pour vos UNES, mais pour la guillotine.

 Il a su se servir de vous dans l’assassinat de Me Babacar Seye. Il se sert encore de vous pour ne pas sombrer politiquement.

Au nom de votre noble profession, nous vous demandons d’ignorer ce dadais au passé chargé et au soir de sa vie politique et humaine. Son nom ne doit plus être associé à notre pays puisqu’il n’a ni élégance politique ni grandeur humaine.  C’est un vieux pantois !

Haby Sirah DIA