mercredi 27 mars 2013

Sortie mediatique de Idrissa Seck : le GFM ( Groupe Futurs Medias) et l’APR sous haute tension


  

La démarche à peine irresponsable des journalistes de la GFM qui n’ont pas osé aller jusqu’au bout dans l’exercice, en toute liberté, de leur profession est vraiment déplorable. Cela nous surprend de la part de professionnels de la communication qu’ils sont. La presse avait déjà révélé qu’une forte pression de la part du gouvernement a été fortement mené pour gêner la "reconnexion" du leader de Rewmi avec les sénégalais.  La liberté de GFM est ainsi en danger. Contrôlé certainement de main de fer par leur chef, le groupe de presse a lâché du lest dans sa volonté de mener en toute indépendance leur profession. Voilà ce qui explique leur tentative de rachat au lendemain de l’interview accordé par Idrissa Seck le 25 Mars 2013 jour d’anniversaire de l’an I de l’arrivée de Macky Sall au pouvoir. Vous l’avez sans doute remarqué, ils ont tenté d’orienter l’opinion d’abord en saucissonnant le discours de Idy et ensuite en invitant des hommes qui volontairement tentent de discréditer Idy en évoquant des arguments à peine cohérents. Et cela sans respecter l’équilibre de l’information. Ils n’ont pas daigné tendre le micro au concerné ou à ses proches pour qu’ils s’expliquent. Ils ont préféré choisir dans ses détracteurs pour mieux le descendre et répondre à la volonté du Roi du Mbalax. Ils ont réussi à faire d’une pierre deux coups.

Pour preuve, après avoir rediffusé l’élément en français à 14H30 le Mardi 26 Mars 2013 au moment où beaucoup sont dans leur bureau, ils ont choisi la même tranche horaire que la diffusion d’un grand match éliminatoire de coupe du monde (France-Espagne) pour rediffuser l’élément en wolof. Souvenez-vous, Wade avait aussi libéré Idy un jour de match de demie final Egypte-Sénégal en 2006. C’est l’histoire qui se répète. Mais une telle démarche ne surprend pas. Idrissa Seck a été combattu, son image tenté d’être écorné avec la même méthode. Souvenez-vous, qui avait créé depuis la primature le journal Il est Midi ? Il est plus que jamais prêt à utiliser les mêmes méthodes pour détruire, piétiner, celui qui lui a tout donné et qui aujourd’hui décide de le soutenir jusqu’au bout (comprenez par-là Idrissa Seck).

Youssou Ndour a risqué sa place et son groupe de presse lui est venu en renfort faisant allégeance au roi Macky Sall. La dictature encours est entrain de déteindre sur la bonne marche du GFM, mais au-delà, sur notre démocratie avec la liberté d’expression que l’on tente de museler. La propagande de dénigrement a encore de bels jours devant nous, mais savent-ils que  leur démarche est entrain de produire le contraire de l’effet recherché ?  

p-s : D’un autre côté, il nous parle de propagande. Mais pour mieux le comprendre, dépoussiérez vos cours de latin et revisitez le vocable de la France de Louis XIV afin de bien décortiquer la démarche incohérente du CCR de Matam qui se dit Docteur. Cela ne vous sera certainement d’aucun apport  puisque l’homme est psychologiquement instable. Son discours confus, sorti de la tête d’un homme indubitablement atteint par un choc mental, ne nous sert à rien du tout. Il n’est certainement d’aucune utilité de lui apporter la réplique puisque rien dans le fond n’en vaut la peine. 

Haby Sirah DIA
Habydia.blogspot.com

lundi 25 mars 2013

Idrissa Seck : La vraie histoire d’un homme politique longtemps incompris




D’autres comme Thomas Sankara, Patrice Lumumba ou encore Mamadou DIA ont été incompris et combattus. Ils ont été Isolés politiquement ou tués puisqu’ils avaient décidé de servir les masses et non un clan. Ils avaient en commun l’amour de leur patrie basée sur des ressources africaines et sur un désir de briser les chaînes de la domination coloniale. Leur volonté inébranlable de servir humblement les populaces s’adossait sur l’éthique. A l’image de ces valeureux fils d’Afrique, Idrissa Seck a été aussi traqué et embastillé par un système politique pour avoir simplement commis le pêché de s’adosser sur des valeurs religieuses et morales afin de mener, dans la constance, son action politique.

Quand on évoque l’histoire, des exemples ne manquent pas pour démontrer cette voie que Mara s’était tracée avant et surtout après l’accession du PDS au pouvoir en 2000. Il n’est jamais tombé dans l’ivresse du pouvoir. Il est resté fidèle à sa posture de départ et encré dans la défense du bien commun. Quand par exemple l’autre lui avait rappelé le code des Grands Bandits qui ne se « manifestent qu’au moment du partage du butin », lui préférait lui rappeler les paroles divines sur le partage du butin qui devrait revenir « aux nécessiteux, aux voyageurs en détresse, aux orphelins, … », bref aux masses défavorisées. « Encore tes versets » lui avait-il lancé, « toujours mes versets » lui avait répondu Idy. Le fossé s’était très tôt  creusé et il fallait alors l’anéantir politiquement. Il gênait. La machine à embastiller et à calomnier a alors été lancée, l’argument de l’enrichissement illicite utilisé, des fouilles jusque dans des fosses sceptiques qui n’ont rien pu démontrer, organisées. Des jeux vidéo brandis comme des preuves.

De ces agressions « physiques, politiques, personnelles et judiciaires », Idrissa Seck n’en est certainement pas sorti indemne. Il a dû résister face à l’offensive. Il a dû s’entourer de toutes les garanties pour se battre dignement. Il a été alors peint comme un homme qui ne s’intéressait pas aux vécus de ses compatriotes, hautin, pressé, inaccessible et intéressé que par la station présidentielle.  Que de faux préjugés pour un homme qui très tôt s’est engagé dans la défense des intérêts collectifs et dans l’éclosion des talents individuels. « Les lignes de connexion entre lui et ses compatriotes » ont été ainsi brisées par cette tentative d’isolement réussie en partie. Mais « Allah a rendu vaines leurs manœuvres. Allah a rendu vaines leurs ruses » et la vérité, loin des fausses certitudes, s’entrevoit de jour en jour.

Pour cause, cet homme politique décrit comme une personne qui se suffit à lui-même, n’a jamais varié dans ses positions. Il s’est battu pendant plus de trente années à côté d’un homme et pour des valeurs. Et quand son ancienne formation politique a commencé à dévier de son idéal de changement, il n’a pas hésité à se lever et à leur dire la vérité. Il n’a pas hésité à se démarquer même au risque d’anéantir ses ambitions politiques et de se mettre à dos un puissant système. Il a toujours choisi d’être loyal d’abord vis-à-vis de lui-même, et ensuite par rapport aux valeurs qu’on lui a inculquées depuis son enfance. Pour lui « la loyauté n’est pas synonyme de génuflexion ». La vérité est toujours à dire.
Ce fut le cas quand, utilisant un métaphore, il avait fait comprendre à Karim Wade fils d’Adoulaye Wade qu’il ne devait en aucun cas se prévaloir des prérogatives de son père pour prétendre nourrir des ambitions politiques au risque de se mettre sur le banc des accusés et de se retrouver pendu. Le père rapportant cette discussion à un de leurs amis communs déclara que «  Mara avait parlé à Karim en grand frère ». Il en serait aujourd’hui autrement si le Pére et le fils l’avaient écouté.
Ce fut aussi le cas quand on a voulu qu’il défende des projets chimériques alors qu’il a toujours refusé de « défendre l’indéfendable ». On se souvient encore de ce coup de fil en pleine déclaration de politique générale lui intiment l’ordre de parler des « éléphants blancs du Président ». Ce qu’il avait catégoriquement refusé.
Ce fut le cas lorsque, la machine de la dévolution monarchique du pouvoir, soubassement de ses problèmes politiques qui lui a valu six mois de détention arbitraire, a été lancée et qu’il s’y était opposée et qu’on lui prêtait de vouloir organiser un « coup d’état assis, rampant et puis debout ».
Ce fut encore le cas, alors qu’il était seul au comité directeur du PDS, et qu’il s’était opposé, avec des arguments solides, à la troisième candidature de trop et anticonstitutionnelle de Abdoulaye Wade. Seul devant tous, il avait fait entendre une voix discordante qui ne disait rien d’autre que la vérité que les autres ne méprenaient pas mais qu’ils ne voulaient pas entendre.
Pour tous ces combats politiques, il a été d’abord décrié, rabroué, dénigré avant d’y être rejoint par d’autres franges de la classe politique sénégalaise qui ont tenté elles aussi de le mettre à l’écart. « Condamner le blâmable et approuver le convenable » a toujours été son credo et continuera certainement de guider ses actions politiques.

S’il faut encore le rappeler, Idrissa Seck est un homme politique aguerri. Aux côtés de Abdoulaye pendant plus de trois décennies, avoir été son Directeur de Campagne en 1998 et en 2000, il connaît bien les rouages de la politique sénégalaise et ne peut ni se prendre pour un Président avant l’heure ni méconnaître ses obligations entant que leader politique. Toute nouvelle situation appelle nécessairement une nouvelle conscience. C’est ce qu’il voulait faire comprendre aux uns et aux autres lors de sa déclaration du dernier jour de la campagne présidentielle du Février 2012 en affirmant qu’il était de loin mieux outillé que les autres candidats en liste pour battre campagne jusque dans les fins fonds du Sénégal, mais qu’il avait préféré rester à la place de l’indépendance pour continuer la bataille de principe qu’il avait commencée avant tout le monde et bien avant le 23 Juin 2011.    

« Guddi bo guiss beutieuk laay waadjal ».  

Aujourd’hui, il décide d’aller rencontrer ses compatriotes et leur parler afin de rétablir la vérité. Il y a eu beaucoup d’incompréhension, beaucoup de fausses interprétations, mais point de maladresses comme veulent le faire croire ou le croient certains. L’homme était la cible d’un régime de hors la loi et il lui fallait déployer toute une stratégie pour continuer à exister politiquement tout en se gardant de faire dans les compromis ou compromissions. Ce que nous devrons retenir est que son idéal politique s’adosse sur la morale et la religion au service exclusif des intérêts communs. Pour cela, il sera toujours combattu, mais nous espérons qu’il restera toujours DEBOUT, aidé en cela par d’autres citoyens épris de justice et de vérité, puisque nulle ne doute que le Sénégal a besoin de lui et lui du Sénégal pour un Etat républicain fort, libéré des comploteurs et respecté dans le monde.

Haby Sirah DIA
Habydia.blogspot.com

dimanche 3 mars 2013

Le pouvoir de Macky Sall légalise l’enrichisseement illicite


Permettre à des pilleurs économiques à col blancs de garder 20% de leur butin illicitement acquis et d’en récupérer 80% afin d’abandonner toutes poursuites judiciaires, est la plus grande aberration de toute l’histoire du Sénégal. Cette méthode encourage tout simplement l’enrichissement illicite. Voler le plus possible pour en garder le plus possible. Voilà ce à quoi se résume cette méthode qui frise le ridicule et s’annonce comme une insulte à la face de tous les sénégalais qui veulent que les coupables de mauvaise gestion soient punis.

L’argument du Ministre de la Bonne Gouvernance tentant de nous convaincre de la nécessité pour l’Etat de transiger plus que de s’embarquer dans des « poursuites judicaires intenables » à l’issu « incertaines » est vraiment ridicule. Et au-delà de son caractère burlesque, cette démarche démontre l’absence de rigueur et de probité dans ce qu’il est advenu d’appeler « la traque des biens mal acquis ».

L’Etat capitule ainsi face aux brigands et autorise les Ministres, Directeurs Généraux, et autres personnes détenant des responsabilités au sein de l’Etat de pilier sans aucune incidence majeur les caisses de l’Etat. Et au même moment, le voleur de poulet, de portable croupit en prison sans voir son cas étudié par dame justice. La justice ne s’appliquerait ainsi qu’aux plus faibles et enrichirait les moins vertueux ayant pris allégrement l’argent du contribuable sénégalais.

Que fait-on de la responsabilité civile et pénale des pilleurs à col blancs ?

Que dira l’Etat à ce paysan qui a vu son autorité s’effriter, sa famille se dissiper puisqu’il n’a pas de quoi la nourrir décemment par le simple fait d’un homme en qui il avait confiance et qui a détourné les semences qui lui étaient destinées à des fins personnels ?
Que dira l’Etat à ce jeune élève qui a été réduit au minimum possible voire à rien du tout pour étudier parce que le budget qui devait servir à fournir son école de bons livres à été détourné par un homme peu intègre pour amener son fils ou sa fille à l’étranger alors que ce budget est la conjugaison des efforts de son père, de sa mère, de son oncle, …bref de tout le peuple sénégalais ?
Que dira l’Etat à ce sénégalais lambda qui a fini par rendre l’âme dans un hôpital qui manque de tout parce que l’argent qui devait servir à offrir à ce centre hospitalier des médicaments a été dilapidé par un homme qui n’en a cure de la bonne gouvernance ?
Que dira l’Etat à la famille de ce jeune mort à la fleur de l’âge puisqu’il n’a pas pu bénéficier d’eau potable et l’argent qui devait permettre d’assainir les réseaux d’eau de sa localité a été détourné de son objectif ?

Nous aurions bien aimé savoir si l’Etat et Macky Sall auront le cran de revenir devant les sénégalais et de leur dire qu’ils ont pu récupérer 80% de l’argent illicitement acquis par des pontes de l’ancien régime et qu’il ont laissé 20% de cet argent entre leurs mains.

Ne soyons pas surpris de voir les caisses de l’Etat se vider à une échelle jamais égalée parce que simplement plus on volera plus on pourra espérer en garder.

Il n’y a rien de plus insultant que cette méthode sortie de la tête d’hommes qui réfléchissent à l’envers. La rupture n’est certainement pas pour demain et la bonne gouvernance est tout simplement à ranger aux oubliettes.  

Haby Sirah DIA