vendredi 13 septembre 2013

REWMI – APR, Pour que nul n’en ignore !! (Haby Sirah DIA)


Rewmi ne pouvait pas se taire face aux dérives claniques, aux manques de visions de l’actuel régime et aux problèmes économiques vécus par la quasi-totalité des sénégalais. Ils ont sonné l’alerte à temps, très tôt d’ailleurs jusqu’à ce qu’on lui reconnaisse sa claire vision en feignant changer d’orientation politique et économique avec le remaniement survenu le 01 Sept 2013. Mais l’APR n’a pas pour autant cessé de les mépriser, de les piétiner, de les considérer comme rien du tout, de leur refuser leur liberté d’action et de ton pour finalement leur demander purement et simplement de quitter la coalition Benno Bokk Yakar (BBY). Devrait on se mentir entre membre d’une même coalition dans le seul but de se faire plaisir au dépend du peuple sénégalais qui nourrit beaucoup d’espoir sur BBY ? En l’absence de cadre de concertation formelle comment les orientations stratégiques sont prises par BBY (vous imaginez aisément qu’il n’y en a pas) ? Et quelles sont les mécanismes définis pour conseiller à bon escient le Président de la République sans passer par les médias (ils n’ont été non plus mis en place) ? Si à coté de tous ces manquements, tout ce qui est dit par le leader de Rewmi pour la bonne marche de la gestion étatique, est pris pour de la mauvaise parole, alors qu’en sourdine l’APR et son Président appliquent les bons conseils du maire de Thiés, l’idéal, la logique voudrait qu’ils quittent cette barque d’hypocrites qui ne mène pas à  bon port. On ne gère pas un Etat avec ses émotions et en tâtonnant. La gestion d’un Etat est si sérieuse qu’on n’a pas le droit de faire dans le pilotage à vu encore moins dans les gonfle-dégonfles joues (question de paraître sérieux !). Il faut de la planification et de la méthode !

Mais, la démarche de l’APR a toujours été emprunte de mesquinerie. Adepte de la dissimulation, le Président de l’APR, Macky Sall, n’a jamais porté Idrissa Seck dans son cœur (c’est un secret de polichinelle). Il a essayé de le tuer politiquement, en 2005, relatant devant le corps diplomatique de « fausses vérités », il  a, par la suite, refusé à son parti un récépissé avec des arguments à dormir debout, et là il cherche à neutraliser un parti qu’il considère comme « adversaire politique » au moment où ce dernier l’a plusieurs fois renouvelé son ambition de cheminer avec lui dans le cadre de la coalition présidentielle (BBY). Mais son obsession est telle qu’il ne peut pas le considérer comme un allié. Il met ainsi son projet d’isolement en marche. Débauchages dans les rangs d’un « adversaire politique », absence de concertation sur les questions majeures qui concernent et le pays et la coalition alors qu’ils n’ont de cesse de réclamer loyauté et allégeance de la part de Rewmi. C’est ainsi que jalons après jalons, Macky et son parti ont décidé de se séparer de Rewmi.

Tout le monde sait aujourd’hui que c’est bien l’APR de Macky Sall qui est à l’origine de la rupture du 11 Sept 2013. Rewmi et Idrissa Seck ont déclaré, depuis l’annonce de leur soutien aux candidats de la coalition Macky 2012, ne servir que la Nation et jamais un clan.  Cette vision claire de défendre tout ce qui est convenable et de déplorer tout ce qui est blâmable, n’a pas trouvé un écho favorable au sein de l’APR. Ils ne veulent pas entendre une voix discordante leur disant la vérité. Ils ont par conséquent orchestré la mise à écart de Rewmi et sont entrain de déployer, avec les mêmes méthodes que Wade, la machine à diaboliser le leader de Rewmi. Ils tentent de le peindre aux yeux de l’opinion comme quelqu’un qui n’est intéressé que par le pouvoir alors que l’APR et son leader ont été les premiers à se départir du combat de principe « à la place de l’indépendance » pour ne s’intéresser que de la conquête du pouvoir.

Toutefois, lorsque vous défendez le bien être de chaque sénégalais, lorsque vous voulez participer à l’éclosion des talents de vos compatriotes, lorsque vous militez pour la sauvegarde des acquis républicains et démocratiques, aucune mise à l’écart, aucune tentative de diabolisation ne peut vous éclabousser. Rewmi continue sa voie, même isolé par l’APR, pour la défense des intérêts collectifs et de notre bien commun qui est le Sénégal. C’est cette seule finalité qui vaut la peine de se battre à bras le corps. La « grande querelle » c’est celle là que Rewmi a choisi d’affronter !
Les prochains jours seront surement délicats pour le maire de Thies et son parti politique, mais la voie de la vérité est une voie difficile sur laquelle on ne trouvera que des femmes et hommes de convictions. Comme un serpent qui fait peau neuve, Rewmi se débarrassera de la mauvaise graine pour essayer de conquérir, sur la base d’une vision claire et d’une orientation politique cohérente, la confiance des sénégalais pour « le vrai changement ».

Haby Sirah DIA



dimanche 18 août 2013

Vous n’avez pas le droit, Monsieur le Président !

Voir un Président de la République élu pour solutionner les innombrables problèmes d’un pays, surfer aussi cyniquement dans la détresse des populations victimes des inondations est une image révoltante à la limite même provocante. L’élection du Président Macky Sall à la tête de l’Etat du Sénégal est le fruit d’innombrables sacrifices suite à plus d’une décennie de désacralisation des institutions de la République, d’inversion des valeurs et de crimes économiques perpétrés par l’ancien régime. Alors, s’il dérape, nous avons l’obligation morale de lui dire avec fermeté qu’il na pas le droit de jouer aux trapézistes dans des moments cruciaux de l’existence d’une grande partie de la population sénégalaise.

Oui Monsieur le Président, vous n’avez pas le droit, de battre campagne dans le désastre des populations de la banlieue dakaroise qui perdent le sommeil durant l’hivernage et qui continuent de survivre dans les eaux stagnantes après  les trois mois de calvaires et de traumatismes de l’hivernage dernier. Ne nous dites pas que vous n’avez pas vu ces images de ces femmes et de ces enfants marchant pieds nus dans les eaux à la recherche désespérée d’une issue qu’ils peinent à trouver. Des familles dorment, se réveillent, cuisinent et mangent dans les eaux de pluies qui ont fini par élire domicile dans leurs maisons et leurs alentours. Des lieux de culte deviennent impraticables. Des familles et des voisins sont séparés par des marrées d’eau. Malgré tout, vous avez la force de battre campagne au milieu de cette situation qui devait plutôt vous amener à vous poser des questions utiles. Pensez vous que quelques coups de pèles, quelques pas de marche sous la pluie permettront à cette population, toujours délaissée, de retrouver leur sérénité ? Pensez vous que les Milliards annoncés dans la construction soit de canalisations, soit de quelques maisons de recasement, soit d’achats de motos pompes, plaideront pour une volonté manifestée de résoudre de manière permanente la situation des inondés ? Détrompez-vous, Monsieur le Président, nous avons vu vos prédécesseur dont celui que vous avez servi pendant quatre ans comme Premier Ministre, nous fredonner la même chanson. Depuis 1999 avec les études sur Médouna Gounass qui ont abouti à mettre en place des bassins de rétention à pomper, aucunes solutions durables n’ont été mises en place. Que des solutions temporaires ! Le dénouement de ce calvaire se fera avec la mise en place de canalisations efficaces drainant l’eau vers des lieux bien définis. Mais, j’ai la ferme conviction que les acteurs qui ont investi dans les solutions d’urgence ne veulent pas que la situation soit définitivement résolue. Le gouvernement avait depuis le mois d’Octobre 2012 la possibilité de commencer son programme pour résoudre le problème, mais a-t’il attendu à un mois de l’hivernage pour commencer à creuser et à bétonner qu’il nous a montré sa détermination  de façade à résoudre le problème des zones inondées.  Il a réussi à créer l’urgence à faire passer des grés à grés basé sur l’entende direct alors qu’il savait que cette situation aura belle et bien lieu. Entre temps, il avait eu le courage de passer une nuit de danse au CICES en présence du Ministre chanteur. C’est dire simplement que le gouvernement ne connait pas le vrai sens de sa mission, « s’essouffle à pas de danse » et s’obstine à copier-coller les mêmes méthodes qui ont valu la chute du régime libéral.

Vous n’avez pas le droit, Monsieur le Président, de refuser de regarder en face les populations et de leur dire, les yeux détournés, que vous avez compris leur drame avec le sourire au coin des lèvres et le bras levé en signe de victoire devant les pancartes de ceux qui sont venus d’ailleurs, qui ne vivent pas les inondations et qui vous manifestent leur soutien politique. Croyez vous que les populations concernées ont le temps de sortir des pancartes et de penser faire de la politique politicienne alors que des jours durant ils n’ont ni dormi ni mangé ? Les populations de Wakhinane, Pikine, Kafrine, Bambey, Thiés, Kaolack pour ne citer que ceux là, n’attendaient pas que vous les narguiez mais espéraient voir des programmes concrets et non entendre des discours plus électoralistes qu’autre chose.  Mais ceux qui ne peuvent pas s’identifier au passé et puiser dans le registre des événements vécus ne savent pas où aller, tâtonnent et se brûlent inéluctablement les doigts par manque de repères. Vous donnez de plus en plus du crédit à ceux qui pensent [dont moi-même] que vous êtes un président par défaut et que vous n’avez ni la force ni le programme encore moins l’équipe pour résoudre définitivement les problèmes des inondations, de l’énergie, du chômage et de l’agriculture. Sinon comment comprendre vos fous rires et autres tapes amicales, entre le Premier Ministre et vous, aux milieux  de la calamité vécue par les populations de la banlieue de Dakar? Vous n’avez pas le droit de ne point vous soucier des situations difficiles vécues par le peuple qui vous a élu. Ce n’est pas élégant de votre part de faire dans la propagande déguisée  alors que la situation mérite sérénité et détermination.

Après la situation économique difficile que nous traversons parce que « Rewmi doxuul », vous n’avez pas le droit de nous entraîner dans une campagne électorale sans fin faisant fi des souffrances de la majorité du peuple qui ne sent nullement le « Yonu Yokuté » - la voie du progrès. Nous n’attendrons pas la fin de votre mandat pour vous dire, par la voie des urnes, que vous n’aviez pas le droit de manquer de vision capable de booster notre économie et de surfer dans nos détresses pour avoir de nouveaux admirateurs. Nous vous le disons maintenant et vous prévenons que nous agirons en conséquence dans la légalité certes, mais avec la même détermination que sous Wade. C’est un devoir !

Haby Sirah Dia

mardi 2 avril 2013

Ce que je retiens de la récente sortie de Idrssa Seck




Une fois de plus, il réaffirme sa posture, jamais perturbée, de ne servir que les intérêts exclusifs de la Nation. « Ce que je dis c’est pour le bien de Macky Sall ». Et pourtant, les détracteurs apertises continuent de nous servir le discours périmé d’un homme pressé. « Je n’ai comme « maître » que le peuple sénégalais et pour le bien de ce peuple, jamais je ne me tairais » à l’habitude de dire Idrissa Seck .

Le Maire de Thiès veut que les choses avancent à l’image  des nombreuses attentes des sénégalais.  « Le temps presse pour terminer les chantiers de Wade et ouvrir ceux de Macky. Le temps presse pour que dans trois mois le nouveau ministre des Inondations soulage les populations de cette catastrophe. Le temps presse pour que les centrales électriques et les réseaux de distribution sortent de terre, pour que disparaissent les délestages.
Il reste 4 ans dont 1 de campagne électorale. Même si aucune crise majeure, politique, écologique ou sociale, ne vient ralentir sa marche ».

Idrissa Seck n’a qu’un désir que Macky Sall réussisse et que les attentes des populations soient satisfaites.  « J'espère que les 25 mars 2014, 2015 et 2016, sur la base de résultats salués par une écrasante majorité du peuple sénégalais, mon propos sera réduit à une seule expression : "Bravo Mr le Président! »

Sa liberté de ton au service exclusif du peuple sénégalais ne souffrira d’aucun doute.  « Je remercie le Président de la République de respecter ma liberté d'opinion et d'expression sur laquelle au demeurant ni lui ni personne n'a de prise. Car je me suis donné par la grâce d'Allah les moyens de maintenir cette liberté intacte en toute circonstance. »

Il réaffirme son ancrage dans la coalition Benno Bok Yaakaar et son souhait de voir le Président Macky Sall réussir. «  Il (Macky Sall) veut que les Sénégalais soient satisfaits de lui à la fin de son mandat. Toutes mes alertes ne visent que cela. »

Il finit par remercier le Président de la République d’avoir compris que ses critiques sont plus que positives.  « Je remercie le Président de la République de respecter ma liberté d'opinion et d'expression sur laquelle au demeurant ni lui ni personne n'a de prise. »

Haby Sirah DIA
habysirahdia@yahoo.fr

mercredi 27 mars 2013

Sortie mediatique de Idrissa Seck : le GFM ( Groupe Futurs Medias) et l’APR sous haute tension


  

La démarche à peine irresponsable des journalistes de la GFM qui n’ont pas osé aller jusqu’au bout dans l’exercice, en toute liberté, de leur profession est vraiment déplorable. Cela nous surprend de la part de professionnels de la communication qu’ils sont. La presse avait déjà révélé qu’une forte pression de la part du gouvernement a été fortement mené pour gêner la "reconnexion" du leader de Rewmi avec les sénégalais.  La liberté de GFM est ainsi en danger. Contrôlé certainement de main de fer par leur chef, le groupe de presse a lâché du lest dans sa volonté de mener en toute indépendance leur profession. Voilà ce qui explique leur tentative de rachat au lendemain de l’interview accordé par Idrissa Seck le 25 Mars 2013 jour d’anniversaire de l’an I de l’arrivée de Macky Sall au pouvoir. Vous l’avez sans doute remarqué, ils ont tenté d’orienter l’opinion d’abord en saucissonnant le discours de Idy et ensuite en invitant des hommes qui volontairement tentent de discréditer Idy en évoquant des arguments à peine cohérents. Et cela sans respecter l’équilibre de l’information. Ils n’ont pas daigné tendre le micro au concerné ou à ses proches pour qu’ils s’expliquent. Ils ont préféré choisir dans ses détracteurs pour mieux le descendre et répondre à la volonté du Roi du Mbalax. Ils ont réussi à faire d’une pierre deux coups.

Pour preuve, après avoir rediffusé l’élément en français à 14H30 le Mardi 26 Mars 2013 au moment où beaucoup sont dans leur bureau, ils ont choisi la même tranche horaire que la diffusion d’un grand match éliminatoire de coupe du monde (France-Espagne) pour rediffuser l’élément en wolof. Souvenez-vous, Wade avait aussi libéré Idy un jour de match de demie final Egypte-Sénégal en 2006. C’est l’histoire qui se répète. Mais une telle démarche ne surprend pas. Idrissa Seck a été combattu, son image tenté d’être écorné avec la même méthode. Souvenez-vous, qui avait créé depuis la primature le journal Il est Midi ? Il est plus que jamais prêt à utiliser les mêmes méthodes pour détruire, piétiner, celui qui lui a tout donné et qui aujourd’hui décide de le soutenir jusqu’au bout (comprenez par-là Idrissa Seck).

Youssou Ndour a risqué sa place et son groupe de presse lui est venu en renfort faisant allégeance au roi Macky Sall. La dictature encours est entrain de déteindre sur la bonne marche du GFM, mais au-delà, sur notre démocratie avec la liberté d’expression que l’on tente de museler. La propagande de dénigrement a encore de bels jours devant nous, mais savent-ils que  leur démarche est entrain de produire le contraire de l’effet recherché ?  

p-s : D’un autre côté, il nous parle de propagande. Mais pour mieux le comprendre, dépoussiérez vos cours de latin et revisitez le vocable de la France de Louis XIV afin de bien décortiquer la démarche incohérente du CCR de Matam qui se dit Docteur. Cela ne vous sera certainement d’aucun apport  puisque l’homme est psychologiquement instable. Son discours confus, sorti de la tête d’un homme indubitablement atteint par un choc mental, ne nous sert à rien du tout. Il n’est certainement d’aucune utilité de lui apporter la réplique puisque rien dans le fond n’en vaut la peine. 

Haby Sirah DIA
Habydia.blogspot.com

lundi 25 mars 2013

Idrissa Seck : La vraie histoire d’un homme politique longtemps incompris




D’autres comme Thomas Sankara, Patrice Lumumba ou encore Mamadou DIA ont été incompris et combattus. Ils ont été Isolés politiquement ou tués puisqu’ils avaient décidé de servir les masses et non un clan. Ils avaient en commun l’amour de leur patrie basée sur des ressources africaines et sur un désir de briser les chaînes de la domination coloniale. Leur volonté inébranlable de servir humblement les populaces s’adossait sur l’éthique. A l’image de ces valeureux fils d’Afrique, Idrissa Seck a été aussi traqué et embastillé par un système politique pour avoir simplement commis le pêché de s’adosser sur des valeurs religieuses et morales afin de mener, dans la constance, son action politique.

Quand on évoque l’histoire, des exemples ne manquent pas pour démontrer cette voie que Mara s’était tracée avant et surtout après l’accession du PDS au pouvoir en 2000. Il n’est jamais tombé dans l’ivresse du pouvoir. Il est resté fidèle à sa posture de départ et encré dans la défense du bien commun. Quand par exemple l’autre lui avait rappelé le code des Grands Bandits qui ne se « manifestent qu’au moment du partage du butin », lui préférait lui rappeler les paroles divines sur le partage du butin qui devrait revenir « aux nécessiteux, aux voyageurs en détresse, aux orphelins, … », bref aux masses défavorisées. « Encore tes versets » lui avait-il lancé, « toujours mes versets » lui avait répondu Idy. Le fossé s’était très tôt  creusé et il fallait alors l’anéantir politiquement. Il gênait. La machine à embastiller et à calomnier a alors été lancée, l’argument de l’enrichissement illicite utilisé, des fouilles jusque dans des fosses sceptiques qui n’ont rien pu démontrer, organisées. Des jeux vidéo brandis comme des preuves.

De ces agressions « physiques, politiques, personnelles et judiciaires », Idrissa Seck n’en est certainement pas sorti indemne. Il a dû résister face à l’offensive. Il a dû s’entourer de toutes les garanties pour se battre dignement. Il a été alors peint comme un homme qui ne s’intéressait pas aux vécus de ses compatriotes, hautin, pressé, inaccessible et intéressé que par la station présidentielle.  Que de faux préjugés pour un homme qui très tôt s’est engagé dans la défense des intérêts collectifs et dans l’éclosion des talents individuels. « Les lignes de connexion entre lui et ses compatriotes » ont été ainsi brisées par cette tentative d’isolement réussie en partie. Mais « Allah a rendu vaines leurs manœuvres. Allah a rendu vaines leurs ruses » et la vérité, loin des fausses certitudes, s’entrevoit de jour en jour.

Pour cause, cet homme politique décrit comme une personne qui se suffit à lui-même, n’a jamais varié dans ses positions. Il s’est battu pendant plus de trente années à côté d’un homme et pour des valeurs. Et quand son ancienne formation politique a commencé à dévier de son idéal de changement, il n’a pas hésité à se lever et à leur dire la vérité. Il n’a pas hésité à se démarquer même au risque d’anéantir ses ambitions politiques et de se mettre à dos un puissant système. Il a toujours choisi d’être loyal d’abord vis-à-vis de lui-même, et ensuite par rapport aux valeurs qu’on lui a inculquées depuis son enfance. Pour lui « la loyauté n’est pas synonyme de génuflexion ». La vérité est toujours à dire.
Ce fut le cas quand, utilisant un métaphore, il avait fait comprendre à Karim Wade fils d’Adoulaye Wade qu’il ne devait en aucun cas se prévaloir des prérogatives de son père pour prétendre nourrir des ambitions politiques au risque de se mettre sur le banc des accusés et de se retrouver pendu. Le père rapportant cette discussion à un de leurs amis communs déclara que «  Mara avait parlé à Karim en grand frère ». Il en serait aujourd’hui autrement si le Pére et le fils l’avaient écouté.
Ce fut aussi le cas quand on a voulu qu’il défende des projets chimériques alors qu’il a toujours refusé de « défendre l’indéfendable ». On se souvient encore de ce coup de fil en pleine déclaration de politique générale lui intiment l’ordre de parler des « éléphants blancs du Président ». Ce qu’il avait catégoriquement refusé.
Ce fut le cas lorsque, la machine de la dévolution monarchique du pouvoir, soubassement de ses problèmes politiques qui lui a valu six mois de détention arbitraire, a été lancée et qu’il s’y était opposée et qu’on lui prêtait de vouloir organiser un « coup d’état assis, rampant et puis debout ».
Ce fut encore le cas, alors qu’il était seul au comité directeur du PDS, et qu’il s’était opposé, avec des arguments solides, à la troisième candidature de trop et anticonstitutionnelle de Abdoulaye Wade. Seul devant tous, il avait fait entendre une voix discordante qui ne disait rien d’autre que la vérité que les autres ne méprenaient pas mais qu’ils ne voulaient pas entendre.
Pour tous ces combats politiques, il a été d’abord décrié, rabroué, dénigré avant d’y être rejoint par d’autres franges de la classe politique sénégalaise qui ont tenté elles aussi de le mettre à l’écart. « Condamner le blâmable et approuver le convenable » a toujours été son credo et continuera certainement de guider ses actions politiques.

S’il faut encore le rappeler, Idrissa Seck est un homme politique aguerri. Aux côtés de Abdoulaye pendant plus de trois décennies, avoir été son Directeur de Campagne en 1998 et en 2000, il connaît bien les rouages de la politique sénégalaise et ne peut ni se prendre pour un Président avant l’heure ni méconnaître ses obligations entant que leader politique. Toute nouvelle situation appelle nécessairement une nouvelle conscience. C’est ce qu’il voulait faire comprendre aux uns et aux autres lors de sa déclaration du dernier jour de la campagne présidentielle du Février 2012 en affirmant qu’il était de loin mieux outillé que les autres candidats en liste pour battre campagne jusque dans les fins fonds du Sénégal, mais qu’il avait préféré rester à la place de l’indépendance pour continuer la bataille de principe qu’il avait commencée avant tout le monde et bien avant le 23 Juin 2011.    

« Guddi bo guiss beutieuk laay waadjal ».  

Aujourd’hui, il décide d’aller rencontrer ses compatriotes et leur parler afin de rétablir la vérité. Il y a eu beaucoup d’incompréhension, beaucoup de fausses interprétations, mais point de maladresses comme veulent le faire croire ou le croient certains. L’homme était la cible d’un régime de hors la loi et il lui fallait déployer toute une stratégie pour continuer à exister politiquement tout en se gardant de faire dans les compromis ou compromissions. Ce que nous devrons retenir est que son idéal politique s’adosse sur la morale et la religion au service exclusif des intérêts communs. Pour cela, il sera toujours combattu, mais nous espérons qu’il restera toujours DEBOUT, aidé en cela par d’autres citoyens épris de justice et de vérité, puisque nulle ne doute que le Sénégal a besoin de lui et lui du Sénégal pour un Etat républicain fort, libéré des comploteurs et respecté dans le monde.

Haby Sirah DIA
Habydia.blogspot.com

dimanche 3 mars 2013

Le pouvoir de Macky Sall légalise l’enrichisseement illicite


Permettre à des pilleurs économiques à col blancs de garder 20% de leur butin illicitement acquis et d’en récupérer 80% afin d’abandonner toutes poursuites judiciaires, est la plus grande aberration de toute l’histoire du Sénégal. Cette méthode encourage tout simplement l’enrichissement illicite. Voler le plus possible pour en garder le plus possible. Voilà ce à quoi se résume cette méthode qui frise le ridicule et s’annonce comme une insulte à la face de tous les sénégalais qui veulent que les coupables de mauvaise gestion soient punis.

L’argument du Ministre de la Bonne Gouvernance tentant de nous convaincre de la nécessité pour l’Etat de transiger plus que de s’embarquer dans des « poursuites judicaires intenables » à l’issu « incertaines » est vraiment ridicule. Et au-delà de son caractère burlesque, cette démarche démontre l’absence de rigueur et de probité dans ce qu’il est advenu d’appeler « la traque des biens mal acquis ».

L’Etat capitule ainsi face aux brigands et autorise les Ministres, Directeurs Généraux, et autres personnes détenant des responsabilités au sein de l’Etat de pilier sans aucune incidence majeur les caisses de l’Etat. Et au même moment, le voleur de poulet, de portable croupit en prison sans voir son cas étudié par dame justice. La justice ne s’appliquerait ainsi qu’aux plus faibles et enrichirait les moins vertueux ayant pris allégrement l’argent du contribuable sénégalais.

Que fait-on de la responsabilité civile et pénale des pilleurs à col blancs ?

Que dira l’Etat à ce paysan qui a vu son autorité s’effriter, sa famille se dissiper puisqu’il n’a pas de quoi la nourrir décemment par le simple fait d’un homme en qui il avait confiance et qui a détourné les semences qui lui étaient destinées à des fins personnels ?
Que dira l’Etat à ce jeune élève qui a été réduit au minimum possible voire à rien du tout pour étudier parce que le budget qui devait servir à fournir son école de bons livres à été détourné par un homme peu intègre pour amener son fils ou sa fille à l’étranger alors que ce budget est la conjugaison des efforts de son père, de sa mère, de son oncle, …bref de tout le peuple sénégalais ?
Que dira l’Etat à ce sénégalais lambda qui a fini par rendre l’âme dans un hôpital qui manque de tout parce que l’argent qui devait servir à offrir à ce centre hospitalier des médicaments a été dilapidé par un homme qui n’en a cure de la bonne gouvernance ?
Que dira l’Etat à la famille de ce jeune mort à la fleur de l’âge puisqu’il n’a pas pu bénéficier d’eau potable et l’argent qui devait permettre d’assainir les réseaux d’eau de sa localité a été détourné de son objectif ?

Nous aurions bien aimé savoir si l’Etat et Macky Sall auront le cran de revenir devant les sénégalais et de leur dire qu’ils ont pu récupérer 80% de l’argent illicitement acquis par des pontes de l’ancien régime et qu’il ont laissé 20% de cet argent entre leurs mains.

Ne soyons pas surpris de voir les caisses de l’Etat se vider à une échelle jamais égalée parce que simplement plus on volera plus on pourra espérer en garder.

Il n’y a rien de plus insultant que cette méthode sortie de la tête d’hommes qui réfléchissent à l’envers. La rupture n’est certainement pas pour demain et la bonne gouvernance est tout simplement à ranger aux oubliettes.  

Haby Sirah DIA

jeudi 24 janvier 2013

L'Alliance contre le Parti Rewmi (APR) nuit à l'entente dans la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) ! ( Haby Sirah DIA)


Ils attaquent, dénigrent et cognent même sous la ceinture, mais une fois de plus Idrissa Seck se met au dessus de la mêlée. Fidèle à ses engagements comme toujours et constant dans sa démarche, il déclare ne point répondre aux agressions et autres associations de malfaiteurs. Quoique l’on veuille nuire à ses intérêts immédiats en cherchant vaille que vaille à décimer son parti politique, Idrissa Seck continue à se comporter en républicain. Points d’égratignures à ceux qui l’éraflent sans cesse.  En effet, les cadres de l’APR (Alliance pour la République) et les militants de bas étage du même parti accusent avant l’heure Rewmi de traîtrise et dédoine tous les autres alliés qui, à leurs yeux, bénéficient tous de la présomption d’innocence. Tout le monde est nickel à part Rewmi. Ainsi ont-ils décidé de jeter l’anathème sur le parti dirigé par Idrissa Seck et de former une Alliance contre le Parti REWMI (APR). Une volonté remarquée de présenter leur « probable adversaire » (je reprends ici les mots de Elhaj Malick Sarr, conseiller politique du Président de la République) comme un parti politique peu fiable. Ils cherchent à salir et à détruire l’image redorée d’un militant engagé dans la lutte pour la consolidation de la démocratie et la marche vers le progrès.
 
Cette mafieuse Alliance cherche tout simplement à neutraliser le parti du Maire de Thiés.
 
Quand Rewmi décide de se structurer, ils gonflent les joues et menacent, alors que le renforcement d'un parti de la coalition renforce indubitablement la coalition. 
Quand Rewmi convoque les engagements pris devant le peuple sénégalais, ils ameutent le monde entier et retroussent les manches oubliant que de la tenue de ces engagements dépend la crédibilité du Président de la République et de ses alliés. 
Quand Rewmi mobilise pour venir en aide aux sinistrés, ils parlent de démarche solitaire tout en les suivant au pas et oublient de s'approprier les mêmes critiques. Quand Rewmi salue les bonnes actions du gouvernement, ils n’applaudissent guère et font la sourde oreille. 
Cette malhonnêteté Apériste dénote une double volonté. D’une part, ils considèrent ce parti non pas comme un allié mais comme un «  probable adversaire » et d’autre part, ils cherchent à le freiner dans son élan de se consolider tout en consolidant la coalition.
Et pourtant, les agressions venant d’eux à l’encontre de Rewmi sont si nombreuses qu’une encyclopédie ne suffirait pas pour les contenir. Alors que l’APR tente de débaucher des militants de Rewmi, alors que des colloques sont organisés pour traiter Rewmi de parti amorphe dans la défense du Président de la République, alors que des militants de l'APR insultent chaque jour qui passe Rewmi membre de la coalition Benno Bokk Yakkaar, alors que des engagements pris en faveur de Rewmi ne sont pas respectés, c’est le parti de Idrissa Seck que l’on accuse de balourdise et de manquer de parole. C’est aberrent, inélégant et hypocrite !
 
La démarche du parti du maire de Thiés est pourtant simple à comprendre. S’allier avec le parti au pouvoir sans s’aliéner. Quoi de plus normal pour un parti politique qui a choisi de ne point évoluer dans l’obscurité et d’approuver le convenable et de dénoncer le blâmable ! Cette démarche a été clairement définie et dés les premières heures de l’alliance avec l’APR qui a été faite sans négociations, sans chantages et de façon totalement désintéressée. Il est alors du rôle de ce parti de continuer le combat entamé sous Wade qui se résume à défendre la démocratie et à veiller sur la bonne gouvernance. Toute autre démarche venant d’eux serait de contre nature et n’entrerait pas dans la voie qu’elle s’est tracée depuis 2004.

L’APR en cherchant ainsi à affaiblir un allié en l’occurrence Rewmi, est entrain de détruire l'entente dans la coalition. La présomption de culpabilité brise la confiance et quand celle ci s'effrite, c'est tout le mur de la coalition qui dégringole. Elle n’a pas intérêt à se créer des adversaires de surcroît dans les rangs de la mouvance présidentielle. Elle a l’obligation, comme tous leurs alliés, de répondre aux nombreuses attentes du peuple et de donner des résultats satisfaisants aux audits réclamés par les sénégalais. Les séminaires qu’elle organise doivent servir à apporter des réponses circonstanciées aux problèmes vécus par les sénégalais et non à apporter l’estocade à des alliés embarqués dans le même bateau. 

Rewmi n'est pas dans une dynamique de fusion avec l'APR et compte garder toute sa liberté d'action. Sa solidarité à la coalition restera indemne tant qu'il est associé aux prises de décisions. Le Président de la République et son parti sont libres de conduire le pays en solitaire et sans rendre compte à qui que se soit. C'est Macky Sall qui a été élu et qui détient la légitimité populaire. Mais doivent ils aussi savoir qu'à l'impossible et à l'indélicatesse nul n'est tenu de suivre ! Rewmi ne défendra jamais l'indéfendable.
 
Leur démarche les nuit, nuit à la coalition et non au parti Rewmi que les militants défendront à chaque nouvelle écorchure !
 
Haby Sirah DIA

lundi 3 décembre 2012

Karim Wade, Sindiély Wade et toutes les personnes présumées impliquées dans l’affaire des biens mal acquis doivent nous rendre compte (Haby Sirah DIA)




N’avaient-ils pas tenté, simplement par l’accusation, de démontrer que d’honnêtes citoyens, adversaires politiques gênants, s’étaient enrichis illégalement ?  N’avaient ils pas abusé de leur pouvoir pour injustement tenir à l’écart des personnes que la justice a par la suite totalement blanchies ? Dans une de ses contributions titrée « Et l’histoire donne raison à Idrissa SECK » parue le Dimanche 10 Juin 2012, M Abdou Kebe avançait, après une analyse assez aigue, que « Idrissa SECK a été (…) calomnié et traîné dans la boue sans raisons, sans preuves et avec un acharnement jamais égalé. Aujourd’hui, les zélés d’hier se défendent, à haute et intelligible voix, être victimes d’un acharnement injustifié alors qu’hier sur l’autre côté de la rive, il déclarait, avec arrogance, que justice devait être faite peu importait la stature de la personne incriminée. Ils avaient alors violé la loi en votant, sans respecter les dispositions constitutionnelles, la mise en accusation de l’ancien premier ministre du Sénégal. Ils ont emprisonné Idrissa SECK pour ensuite aller chercher des preuves avec des commissions rogatoires qui n’ont jamais prouvé le moindre enrichissement illicite. Ils avaient décimé des familles, brisé des carrières par leur seule volonté de nuire et de détruire un homme politique. » Et ironie de l’histoire, c’est un des dignitaires du défunt régime de Wade en l’occurrence Me Ousmane Ngom qui conforte l’analyse de M Kebe. Il a déclaré, sans sourciller, sous les feux des caméras de la TFM, le 19 Novembre 2012, «  Nous sommes des hommes, il se peut que nous nous soyons trompés. Nous n'avons jamais dit que nous n'étions pas dans l'illégalité dans l’affaire Idrissa Seck » Le dernier Ministre de l’intérieur de Wade voulait, en faisant ces aveux révélateurs, justifier le caractère « illégale » de la convocation des ex Ministres dont lui devant la gendarmerie. Il a fini par prouver qu'il était lui même dans l'illégalité en faisant convoquer le Président de Rewmi par la Division des Investigations Criminelles (DIC) alors que la Haute Cour de Justice n’était pas encore en place. Allassane Samba Diop, journaliste au Groupe Futurs Medias, n'avait pas d'ailleurs manqué de le lui préciser.

Mais la roue tourne et cette fois ci dans la légalité et sur demande du peuple sénégalais souverain. Karim Wade, Sindiély Wade, Samuel Sarr, tout comme tous ces milliardaires arrachés soudainement de leur modestie vie doivent impérativement rendre compte. Ont-ils détourné l’argent du contribuable ? Sont ils coupables des faits qui leur sont reprochés ? Il leur appartient tout simplement de justifier chaque centime qu’il possède afin que nos doutes légitimes se dissipent. Ce ne sera pas leur stratégie de bluffeur qui les sauvera. Ce ne seront non plus les marches et autres victimisations qui leur feraient bénéficier d’un non lieu. Ils devront prouver, simplement et seulement, l’origine licite de ce qu’il possède.

L’honorable député Thierno Bocoum leur  a clairement fait comprendre cet état de fait. Il a su trouver les mots justes pour qualifier leur gaminerie. Dans une interview parue dans le journal Le Populaire, le 30 Novembre 2012, il leur faisait comprendre que «  (…) La question fondamentale c’est de savoir, est ce qu’ils doivent rendre compte ou pas. S’ils sont d’accord qu’ils doivent rendre compte, ils n’ont qu’à répondre de leur acte et ensuite réclamer que d’autres suivent la même procédure. Mais on ne peut pas devoir rendre compte et refuser de le faire sous le prétexte que d’autres ne sont pas entendus. En réalité, s’ils n’ont rien fait, ils n’ont pas à s’inquiéter. Et bizarrement, ils s’inquiètent. Il faudra que les gens comprennent que cela ne doit plus être possible de s’enrichir sur le dos des Sénégalais. Au Sénégal on manque de tout. Il n’y a pas d’eau dans certains villages, pas d’infrastructures sanitaires, les jeunes sont au chômage, un Sénégalais sur deux, vit au-dessous du seuil de pauvreté. C’est inacceptable que des personnes à qui l’Etat fournit un salaire, des privilèges, se permettent de dilapider les deniers publics et d’organiser leur enrichissement. Ce n’est pas une question de personne mais c’est une question de principe (…). »  Il rejoint ainsi l’analyse de M Abdou Kebe comme s’il s’était entendu. Pour cause, le dernier nommé affirmait dans la même contribution citée plus haut que « Abdoulaye Wade a toujours considéré les fonds politiques comme son propre argent faisant de cette réserve légale pour les urgences, un moyen de propagande, d’achats de conscience et d’enrichissement personnel. » L’affirmation est plus que juste. Voilà ce qui explique leur inquiétude dont faisait allusion le fringant et jeune député Thierno Bocoum. Par conséquent, leur stratégie concernant à vouloir tout mettre sous le dos de Wade quand il s’agit de justifier l’origine de leur subite richesse ne peut en aucun cas prévaloir. Si Wade a détourné des deniers publics pour les leur donner cela entre toujours dans le cadre de l’enrichissement illicite. Le complice d’un coupable est un coupable et le recéleur de biens volés aussi coupable que le voleur lui-même. Encore que s’il pense se cacher derrière « l’immunité présidentielle de Wade » pour échapper à la justice, il se trompe lourdement de stratégie. Ils seront coupables et devront payer de leur faute s’ils n’arrivent pas à prouver le caractère licite de leur fortune.

Les tenants du pouvoir aussi doivent savoir que s’il tente un seul instant de ne pas aller jusqu’au bout de ces enquêtes pour des raisons politiciennes (ou quelques autres raisons que cela puissent être), le peuple, bien conscient de ce qui se passe, leur demandera des comptes. Et en lieu et place des vrais coupables, ils passeront à la guillotine populaire. 

Le moment est venu d’assainir le champ politique sénégalais, d’instaurer durablement l’éthique et la bonne gouvernance au cœur de la gestion des affaires de l’Etat. C’est une doléance du peuple sénégalais et un impératif républicain. A bon entendeur …

Haby Sirah Dia
habydia.blogspot.com

Idrissa Seck a encore eu raison … Macky Sall a compris et a suivi ses conseils (Haby Sirah Dia)




Les prises de positions des hommes politiques (passées et récentes) font qu’on arrive à les juger et à mesurer leur constance mais aussi et surtout leur capacité à anticiper sur les questions majeures. Les faits sont là pour en juger. Les commentaires restent toujours libres.

Les faits sacrés …

 Idrissa Seck nous faisait comprendre dés les premières heures de l’alternance, dés le début du clash avec le pape du sopi qui ne voulait plus l’écouter, que « la loyauté n’est pas synonyme de génuflexion » s’adossant sur sa légendaire conviction que «  la République n’a ni ascendant  ni descendant. Elle est une incarnation à variations multiples ». C’était le point de départ d’une conviction, d’une certitude que seule la croyance en soi et aux valeurs fortes de la République peuvent fonder une vision politique claire non soumise aux soubresauts des sentiments et/ou des alliances politiques. 

Idrissa Seck a alors donné le signal, a libéré Macky Sall et lui a fait comprendre que ses décisions actuelles et futures ne doivent avoir comme motivation que « l’intérêt supérieur de la Nation ».  Le jour de la Tabaski, il donne des conseils fondés à Macky sur la conduite à prendre face aux urgences de l’heure « Le président de la république ne doit pas être encombré. Et c’est à lui de ne pas se laisser encombrer ou de se laisser imposer par des personnes des décisions qui ne sont pas conformes aux intérêts des sénégalais ». Le Lundi 30 Octobre 2012 soit 72 heures après les déclarations du maire de Thiés reprises par plusieurs sites internet, Macky remanie, change, nettoie, met dehors « ceux qu’il juge l’encombrer ». Un site internet titre à sa Une « Limogeage des barons de l’Apr : Un pari risqué pour Macky Sall » il a oublié de mentionner qu’en le demandant d’avoir les coudées franches, Idy est parti d’un constat « (…) force est de constater qu’après six mois d’exercice du pouvoir, il n’y a pas d’avancées significatives. Six mois c’est peut-être encore trop tôt pour faire un bilan. Le président est élu cinq afin de régler les problèmes les plus urgents à savoir le chômage des jeunes, la baisse des denrées de premières nécessités, le règlement du conflit de la crise casamançaise entre autres. Donc laissons-lui le temps de s’atteler aux règlements de ces questions » Ce constat est juste, froid certes mais très lucide. Le Président de la République a fait siennes ces recommandations. Ce qui fait titrer un éditorialiste bien connu de chez nous «  Adieu, canards boiteux » ; avec ce titre Momar Mbaye fait allusion aux têtes « qui étouffaient sous le poids de la guillotine des palabres dakaroises » et qui sont tombées.  Macky a été aussi froid que son allié et grand frère et il n’a fait que suivre la direction de son doigt bien expérimenté qui a vaincu le vieux renard et a surpris ceux qui le pensaient déjà politiquement mort.

… les commentaires libres

 Certains pensaient aux premières heures de sa déclaration que « Idrissa Seck égratigne Macky Sall ». D’autres, partisans irréfléchis, les yeux rivés au sol, ne sont pas arrivés à lever la tête et à décortiquer le message et s’insurge contre « (...) la sortie (jugée) inopportune de Mr Idrissa SECK lors de la fête de tabaski (…) ». Le maire de Thies est très souvent incompris, ses propos interprétés à l’envers, mais sa vision politique est sans commune mesure toujours pleine de bon sens.  Il faut que le MAC du maquis le comprenne, quitte la guérilla urbaine car « la patrie avant le parti » n’a pas besoin de retardés mentaux qui ne comprennent toujours pas quand tout le monde a fini par comprendre. La patrie ni un parti n’ont besoin de ces hommes aux esprits figés, à la limite rétrogrades, qui du fond de leur « Sine » et en quête de notoriété, s’attaquent hasardeusement à un homme qui ne ressent point leurs vibrations colériques et haineuses fussent elles de tout leur corps.

Le Président de Rewmi est l’un des alliés le plus sûr et des plus sincères du Président Macky. Il ne fait qu’« approuver le convenable et condamner le blâmable ». Que demander d’autres dans une vraie alliance où la sincérité doit être le leitmotiv ?

 Haby Sirah Dia
Haby.dia.blogspot.com

jeudi 27 septembre 2012

Lettre ouverte à Yerim Seck



 Que dire après la nouvelle ? Que te dire après la nouvelle ? Simplement te réconforter et te demander d’êtreendurant face à l’épreuve.

Quoi d’autres ?

Peut être te dire ce que j’ai dans le cœur et non ce que je combats ou supporte. Je te lis depuis bien longtemps. Tu as été une référence pour moi avant de tomber (à mes yeux) bien bas. Je t’ai critiqué pour tes prises de position qui n’étaient pas lucide à un moment donné. Je t’en ai réellement voulu. A mort ! A tort ?

Aujourd’hui je compatis, j’écris, je suis abasourdie pour la sentence qui est tombée ce 26/09/2012. Je suis restée plus d’une heure après la lecture du titre annonçant ton inculpation sans mot dire et sans te maudire. Je ne voulais pas y croire. Ma haine a laissé place à la compassion. Ma foi m’a amenée à prier pour toi.

D’après ce qui est relaté ça et là, tu te serais senti dés le départ coupable. Mais, il y a quelque chose d’injustes dans cette décision. Mais Quoi ? Je n’arrive pas à savoir, à le pointer du doigt. Quelque chose qui me dit que tu ne mérites pas ce qui t’arrive. Pas simplement l’emprisonnement de trois ans, mais tout ce bruit autour de ce qui serait passé. Tous ces commentaires qui te suivront encore longtemps et qui feront que les générations à venir ne retiendront que cette partie de ta vie. Tu as pourtant bien rempli ta partition dans ce monde où l’engagement pour des principes fait, de plus en plus, défaut. Ton combat pour la démocratie, pour les principes, pour les sans voix, contre l’injustice, pour et pour … ne doivent pas être vains.

Que te dire d’autres que de résister, d’avoir foi en Dieu et de continuer à avoir foi en toi. Et cette impuissance, cette forte conviction de ne rien pouvoir faire, me fait tant mal. Peut être elle est là l’injustice qui me chagrine. Je me souviens encore aujourd’hui de ces échanges entre Le Ministre d’alors de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom et toi en 2006. Tu lui disais ceci « Dieu a fait les êtres humains différents. Il m'a créé muni d'un disque dur particulier. Je n'y peux rien : je suis formaté de manière à ne pas pouvoir ressentir un sentiment de peur. Mon logiciel mental fonctionne sur la base d'une certitude : seul Dieu, maître des jours à venir, peut favoriser ou nuire. Aucun être humain ne peut rien contre son prochain, hors la volonté du Tout-Puissant. ». Tu as raison Yérim « aucun être ne peut grand-chose en dehors de la volonté divine. »

Je n’ai pas d’autres arguments, ne peux faire d’autres gestes que de poser ma main sur ton épaule et de te demander, la voix basse et déçue, de nous revenir la tête haute et de ne surtout pas nous priver de lire et de relire cette plume qui nous a un moment beaucoup enseignée.

Une chose par contre me réconforte. Mon ressenti aujourd’hui à ton égard me prouve que tu as beaucoup plus gagné en sympathie que tu en as perdue.

Parmi ceux qui nous ont laissé ce qui nous sert aujourd’hui de pilier et de référence, il en a qui se sont repentis, d’autres ont subi les affres de l’humiliation mais sont restés confiants. Ils sont cités parmi les références. L’Islam est une religion de paix où les fautes se pardonnent si le repenti est sincère.

Que nos prières t’accompagnent ! A bientôt CYS !

Haby Sirah DIA
Habydia.blogspot.com

mardi 11 septembre 2012

L’affaire Cheikh Yerim Seck : ce que je pense




Cela pourrait surprendre, mais je fais parti de ceux et celles qui soutiennent le journaliste chroniqueur. Je n’ai aucune affinité, apparente ou cachée, avec lui. Les papiers le concernant sur ce blog en témoignent largement.  Je l’ai critiqué à la limite même insulté. Mais, je le soutiens dans ce qu’il vit et qui s’apparente à une traversée du désert, à une chute libre. Il est humain et comme disait, la talentueuse écrivain, Mariama Bâ  «  l’homme est une grandeur et animalité confondues. Aucun geste de sa part n’est de pur idéal, aucun geste de sa part n’est de pure bestialité. » Les glissements comme ceux qu’auraient vécus le journaliste SECK peuvent l'être par n’importe quel être humain. Nous sommes de nature faillible. Et par conséquent capable des pires bestialités. Cela ne dédouane cependant pas le chroniqueur. Le viol «  par violence, force ou surprise » ne peut être toléré surtout supposé venir d’un moralisateur, d’un donneur de leçon. Mais qui n’a pas connu ou vécu ces pertes de repères, de lucidités quand la raison, dominée par les sens, ne guide plus les faits et gestes de l’être humain. Ceux qui s’exclament, s’indigent et jugent indécent le comportement du journaliste, sont généralement les mêmes qui font pire que ce qu’ils dénoncent. C’est le propre des sénégalais. Ils indexent l’autre, s’oublient et font pire que ce qu’ils critiquent.

Cheikh Yérim, si les faits qui lui sont reprochés sont vrais, a failli a sa posture et «  dégringole de l’échelon supérieur de la responsabilité » dont certaines personnes l’ont toujours hissé. Mais que dire, de la petite, soit disant bien éduquée, avec rigueur et foi, et qui aurait traversé toute la ville pour retrouver un homme dans une auberge ? Que dire de cette petite qui, dit on, pour participer à une émission télé s’est amourachée d’un homme jusqu’a le provoquer avec des sms langoureux découverts sur le portable du journaliste ?  Yérim est peut être fautif mais la fille l’est aussi.

Certains me diront, et je les vois déjà, que je n’aurai pas réagi de la sorte si c’était moi «  la victime » ou un de mes proches. Qu’ils sachent que je ne me serais jamais rendue à l’auberge pour le rencontrer et que si un de mes proches le faisait, je l’aurais aussi culpabilisé.  

Je suis un féministe. Mais pas un féministe dénoué de raison. Le féminisme c’est d’abord croire en soi et à des principes. La foi en soi ne tolère pas des légèretés encore moins de la perversité. Nos femmes sont devenues perverses, provocatrices et la loi les protège plus que les hommes.  Ces derniers sont facilement accusés de viol ou de détournement de mineur, alors qu’elles en sont très souvent les initiatrices. L’affaire Mathiou, d’il y a quelques années, en témoigne. L’affaire récente des filles de grand yoff aussi en témoigne. Il y en a d'autres et d'autres encore.

Cheikh Yérim n’aurait pas dû y aller, n’aurait pas dû faire ce qu’on lui reproche (si cela s’avérait vrai biensûr). Quand on est un homme public ou qu’on aspire à l’être, il est indispensable de savoir que notre vie ne nous appartient plus et que nos actes peuvent nous mener aux abîmes.  Mais qu’a-t-il fait que d’autres n’ont pas fait ? Nous nous souvenons tous de cet enregistrement de l’ex patron du groupe future média, Djiby Ndiaye, montrant la légèreté avec laquelle, des magistrats sensés dire le droit, s’étaient comportés dans une affaire de corruption qui avait défrayé la chronique à l’époque. N’est ce pas plus choquant et plus révoltant que ce que l’on reprocherait au journaliste ? Pourtant, rien ne s’était passé suite à la diffusion de cet enregistrement.

Le journaliste est un homme et qui plus est aussi faillible que n’importe quel être humain. Cheikh Yérim Seck est un être humain qui a tout mon soutien comme celui de tant d’autres. Le débat public a encore besoin de lui. Récitons: «  Alors, par la louange, implore ( … ) le pardon à Allah puisque c’et Lui le plus grand Accueillant au repentir ».

Haby Sirah DIA

mercredi 29 août 2012

Monsieur Mody Niang, puis je me permettre ?



Je n’userai pas de vulgarité encore moins de complaisance. Je ne chercherai ni à vous plaire ni à vous à faire mal. Je dirai simplement ce que je pense de ce que vous pensez.

Je n’ai pas pu comprendre que vous soyez sélectif dans votre recherche de la vérité. Vous citez Abdoulaye Wade et des coupures de journaux comme moyens de preuves. Vous n’ignorez nullement que le même Abdoulaye Wade a tenu plusieurs versions sur le cas Idrissa Seck. Tantôt disait il qu’il était « coupable » tantôt disait il que «  son apport a été décisif pour son élection ». Tantôt disait il qu’il avait des preuves de l’existence d’un «  compte trust » aux Etats Unis, tantôt disait il que «  ses accusateurs étaient incapables de prouver leur accusation ». La presse n’a pas été unanime sur la culpabilité de Idy. La majorité d’entre elle était d’ailleurs persuadée qu’il ne l’était pas. Abdou Latif Coulibaly a été taxé de pro Idy pour avoir défendu la non culpabilité de Mara. Cheikh Yérim Seck a  été traîné dans la boue pour les mêmes raisons. Souleymane Jules Diop a dû quitter le Sénégal pour avoir cru bon de défendre la vérité sur l’affaire Idy. Je m’arrête sur ces trois journalistes puisqu’ils font parti des plus grands défenseurs de la liberté d’opinion au Sénégal. Mais, vous avez préféré les ignorer pour ne prendre que ce vous intéresse. Vous avez délibérément choisi  de ne citer que le groupe de pesse qui avait servi de bras armés aux détracteurs de Idrissa Seck.

Par conséquent, j’en arrive, moi aussi, à la conclusion que sur ce cas, votre objectivité fait défaut.

Si vous ne voulez pas sembler plus ridicule que vous ne l’êtes actuellement, vous avez deux choix. Apporter des preuves palpables inconnues jusqu’ici du public ou à défaut vous taire définitivement sur le cas Idrissa Seck.

Je suis une simple sympathisante, membre d’aucune structure de Rewmi mais déterminée à vous apporter la réplique dans votre tentative de destruction de Idrissa Seck. Et puis que vous apporterez le fait que Idrissa soit honnis du peuple sénégalais, votre but ultime ? Peut être la satisfaction d’avoir sciemment et subjectivement nuit à un homme politique qui a longuement participé à la consolidation de notre démocratie ?

Vous avez certes le droit de dire ce que vous pensez, mais n’avez pas le droit, tout en le sachant, de dire des contre-vérités pour délibérément causer du tort.

Arrêtez votre acharnement. DAFA DOY !!

Haby Sirah DIA
Habydia.blospot.com  

samedi 23 juin 2012

23 Juin 2011 : J’y étais avec une très grande détermination




Le Sénégal allait basculer dans la monarchie si les députés avaient voté cette loi taillée pour le fils par le père. Sans faiblir, sans nous courber, il fallait mener le combat jusqu’au bout. Finissaient ainsi le dogmatisme et le fatalisme. Ils avaient laissé la place à la résistance populaire et la sauvegarde de ce qui nous restait de démocratie.  Cette détermination m’avait guidé tout au long de cette folle et immémoriale journée.

J’y étais, animée par cette foi inébranlable envers mon peuple et mon pays. J’y avais rencontré des collègues, des camarades du collège et des amis d’enfance que j’avais perdus de vue.

Sur cette place mythique de Soweto nous devions nous battre pour notre liberté. Nous n’avions d’autres armes que nos voix … et nos cailloux. Les dommages matériels étaient énormes, mais nous n’avions pas le choix.

Aujourd’hui en souvenir de ces moments chauds et intenses, je ne pouvais m’empêcher de retourner à cette place. Les images du chaos, de l’affolement d’un régime, d’un peuple dépité ont défilé comme si je revivais ces moments de combats pour la bonne cause.  

Chers combattants, un an après cette lutte et le résultat obtenu, il nous doit d’être fier de ce que nous avions fait. Il n’y avait pas d’autres moyens pour libérer le Sénégal des mains de manipulateurs, magouilleurs et traîtres de la République. Nous avions à cet instant briser les chaînes et emprunté la voie de la souveraineté totale acquise définitivement.

C’était à partir de ce moment qu’Abdoulaye avait reconnu sa défaite. Il se savait incapable d’avoir la majorité aux élections présidentielles qui se sont tenues en Février dernier.

Un peuple uni est imbattable et cette leçon nous devons le retenir de même que les gouvernants actuels. Un peuple abusé se rebiffe à chaque fois qu’il se sent dos au mur. La révolte populaire est indispensable dans un semblant de démocratie et dans une autocratie rampante.  Macky Sall est alors averti !

Nous devons pour logique regarder toutes les listes pour les élections législatives et ne pas voter les listes où figurent les noms de ces députés qui avaient juré par loyauté à Abdoulaye Wade de voter cette loi. Cela aussi c’est un combat de citoyens responsables.

Vive le Sénégal
Vive la République

Haby Sirah DIA

dimanche 17 juin 2012

Chers journalistes arrêtez de nous parler du chauve




Hier, dans l’opposition, il s’était servi des médias pour exister et camoufler beaucoup de ses tares qui se sont révélés une fois au pouvoir. Ses vas et viens dans le gouvernement de Diouf n’avaient jamais écœuré et par conséquent, son goût immodéré du pouvoir, son manque de constance politique tout comme sa douteuse moralité n’avaient non plus été révélés. Les journalistes avaient souvent fait de ses sorties leurs choux gras.

 Aujourd’hui, encore dans l’opposition, il essaie de créer l’information afin de subsister politiquement. Le fait qu’il s’arcboute sur des voitures n’est qu’un mobile pour garder une illusion perdue.

Arrêtez, s’il vous plait, de le peindre comme un homme politique pointu, en phase avec l’actualité et capable de rebondir après avoir atteint les bas fonds. Il n’est pas un homme politique en phase avec les réalités politiques de son pays. C’est un mulot qui n’a sa place que dans les bourbiers. Ni son âge, ni son parcours politique ne doivent nous amener à avoir de la compassion à son égard.

Après avoir désacralisé nos institutions, dilapidé nos ressources et montré à la face du monde que c’était un anti modèle, il nous appartient de le laisser couler dans le désarroi politique en le laissant se servir des résidus et être à côté de ses compères les rats des champs.  

Depuis un certain temps, vous donnez l’illusion que c’est cet homme adepte du WAX Waxet (Parjure en wolof) qui tient l’actualité politique sénégalaise. Excusez-moi, mais c’est une fausse certitude.

Le chauve est le symbole de tout ce qui a de plus hideux dans ce pays, tout ce qu’il y a de plus déplorable et de plus réprimable. Il n’est pas fait pour vos UNES, mais pour la guillotine.

 Il a su se servir de vous dans l’assassinat de Me Babacar Seye. Il se sert encore de vous pour ne pas sombrer politiquement.

Au nom de votre noble profession, nous vous demandons d’ignorer ce dadais au passé chargé et au soir de sa vie politique et humaine. Son nom ne doit plus être associé à notre pays puisqu’il n’a ni élégance politique ni grandeur humaine.  C’est un vieux pantois !

Haby Sirah DIA

dimanche 20 mai 2012

Ousmane Ngom : Ange ou démon ?




Nous l’avons connu avec le PDS (Parti Démocratique Sénégalais) comme un fringant avocat à la verve facile et à l’aise dans les débats contradictoires. Il a fasciné plus d’un dont le pape du sopi, Me Abdoulaye Wade qui en avait fait le Secrétaire National Adjoint du PDS.

Nous retenons aussi de lui sa haute trahison à l’approche des élections présidentielles de Février 2000. Nous étions en 1998, alors qu’il venait de perdre la confiance d’Abdoulaye Wade, Secrétaire National du PDS (parti d’opposition à cette époque), et quittait la barque bleue pour rejoindre, avec une conviction apparente, le Parti Socialiste. Il avait fait son mea-culpa en affirmant sans sourciller qu’il regrettait les années passées au prés de celui qui était devenu son ex mentor. Il affirmait ainsi qu’Abdoulaye Wade est le synonyme de tout ce qu’il ne fallait pas faire. Il avouait qu’Abodulaye Wade lui avait appris des choses qui rompaient d’avec l’éthique et la déontologie.

Il n’avait cependant pas hésité à la chute du PS et à l’arrivée du PDS au pouvoir en 2000 de retourner à nouveau sa veste et de retrouver celui qui lui avait tout appris sauf l’éthique.

Mais il en voulait plus à Idrissa SECK qui lui avait pris sa place au PDS. Quand, le plus grand complot d’Etat était à ses débuts en 2003, il avait fait une sortie dans la presse nationale, pour accuser Idrissa SECK, Premier Ministre d’alors d’être un traître qui avait manipulé Abdoulaye Wade et qui s’était enrichi suite aux détournements de deniers publics. Il l’avait même comparé au plus grand traître de l’histoire politique de la Russie.

Il est bien de rappeler que ce complot avait démarré suite à des sorties médiatiques de Mahmout Saleh qui avait théorisé le coup d’Etat assis, rampant et debout. Ousmane Ngom alors conseiller du Président de la République avait à la suite de ces sorties musclées, essayé d’enfoncer le clou.

Dans l’émission Opinion de WalfTV du 20 Mai 2012, il a cherché à se disculper des accusations  contre sa personne portant sur les passeports et carte d’identité numérisés.  Saleh encore lui, l’accuse en se basant sur un rapport de la cour des comptes, d’avoir détourné des deniers publics. Dans sa défense, il a qualifié Saleh de baroque, de quelqu’un d’inconstant aux sorties médiatiques scabreuses. Lors de cette émission, il a avoué que les sorties de Saleh contre Idrissa SECK étaient tout sauf fondées. Il a ainsi déclaré que « nous nous souvenons de ses sorties farfelus sur le coup d’état assis, rampant puis debout. Saleh est un homme qui nous a habitués à de fausses et farfelues déclarations. Il est comme une plaie ».  Avec cette affirmation, Ousmane Ngom a avoué par la même occasion que lui aussi a menti au peuple en défendant une tentative du maire de Thies de récupération du PDS et de détournement de l’argent public.

Il voulait donc manipuler l’opinion nationale sur l’affaire dite des chantiers de Thiès. Sa motivation était donc de se venger contre celui qui, par son mérite, avait fini par lui ravir la vedette au PDS.

Ousmane Ngom est le prototype de l’homme politique qui ne vit que pour ses intérêts. La vérité n’est pas importante pour lui. Il lui doit même de dire des contre vérités pour subsister. Il est à l’image de l’incube.

Lors de la dernière élection présidentielle de Février 2012, il a été remarqué par son arrogance et son excès de zèle. Pour garder le pouvoir et pour se rattraper de ses sorties contre Wade, il est apparu comme le bras armé du PDS. Entant que Ministre de l’Intérieur, il avait ordonné des massacres et semblent aujourd’hui les nier. Pour la mémoire collective, pour les personnes abattues à froid par la police dont il était le chef, justice doit être faite. Des hommes politiques comme lui ne doivent plus exister au Sénégal. 

Ousmane Ngom n’est donc pas un ange. C’est un anti modèle !!

Haby Sirah DIA