vendredi 13 septembre 2013

REWMI – APR, Pour que nul n’en ignore !! (Haby Sirah DIA)


Rewmi ne pouvait pas se taire face aux dérives claniques, aux manques de visions de l’actuel régime et aux problèmes économiques vécus par la quasi-totalité des sénégalais. Ils ont sonné l’alerte à temps, très tôt d’ailleurs jusqu’à ce qu’on lui reconnaisse sa claire vision en feignant changer d’orientation politique et économique avec le remaniement survenu le 01 Sept 2013. Mais l’APR n’a pas pour autant cessé de les mépriser, de les piétiner, de les considérer comme rien du tout, de leur refuser leur liberté d’action et de ton pour finalement leur demander purement et simplement de quitter la coalition Benno Bokk Yakar (BBY). Devrait on se mentir entre membre d’une même coalition dans le seul but de se faire plaisir au dépend du peuple sénégalais qui nourrit beaucoup d’espoir sur BBY ? En l’absence de cadre de concertation formelle comment les orientations stratégiques sont prises par BBY (vous imaginez aisément qu’il n’y en a pas) ? Et quelles sont les mécanismes définis pour conseiller à bon escient le Président de la République sans passer par les médias (ils n’ont été non plus mis en place) ? Si à coté de tous ces manquements, tout ce qui est dit par le leader de Rewmi pour la bonne marche de la gestion étatique, est pris pour de la mauvaise parole, alors qu’en sourdine l’APR et son Président appliquent les bons conseils du maire de Thiés, l’idéal, la logique voudrait qu’ils quittent cette barque d’hypocrites qui ne mène pas à  bon port. On ne gère pas un Etat avec ses émotions et en tâtonnant. La gestion d’un Etat est si sérieuse qu’on n’a pas le droit de faire dans le pilotage à vu encore moins dans les gonfle-dégonfles joues (question de paraître sérieux !). Il faut de la planification et de la méthode !

Mais, la démarche de l’APR a toujours été emprunte de mesquinerie. Adepte de la dissimulation, le Président de l’APR, Macky Sall, n’a jamais porté Idrissa Seck dans son cœur (c’est un secret de polichinelle). Il a essayé de le tuer politiquement, en 2005, relatant devant le corps diplomatique de « fausses vérités », il  a, par la suite, refusé à son parti un récépissé avec des arguments à dormir debout, et là il cherche à neutraliser un parti qu’il considère comme « adversaire politique » au moment où ce dernier l’a plusieurs fois renouvelé son ambition de cheminer avec lui dans le cadre de la coalition présidentielle (BBY). Mais son obsession est telle qu’il ne peut pas le considérer comme un allié. Il met ainsi son projet d’isolement en marche. Débauchages dans les rangs d’un « adversaire politique », absence de concertation sur les questions majeures qui concernent et le pays et la coalition alors qu’ils n’ont de cesse de réclamer loyauté et allégeance de la part de Rewmi. C’est ainsi que jalons après jalons, Macky et son parti ont décidé de se séparer de Rewmi.

Tout le monde sait aujourd’hui que c’est bien l’APR de Macky Sall qui est à l’origine de la rupture du 11 Sept 2013. Rewmi et Idrissa Seck ont déclaré, depuis l’annonce de leur soutien aux candidats de la coalition Macky 2012, ne servir que la Nation et jamais un clan.  Cette vision claire de défendre tout ce qui est convenable et de déplorer tout ce qui est blâmable, n’a pas trouvé un écho favorable au sein de l’APR. Ils ne veulent pas entendre une voix discordante leur disant la vérité. Ils ont par conséquent orchestré la mise à écart de Rewmi et sont entrain de déployer, avec les mêmes méthodes que Wade, la machine à diaboliser le leader de Rewmi. Ils tentent de le peindre aux yeux de l’opinion comme quelqu’un qui n’est intéressé que par le pouvoir alors que l’APR et son leader ont été les premiers à se départir du combat de principe « à la place de l’indépendance » pour ne s’intéresser que de la conquête du pouvoir.

Toutefois, lorsque vous défendez le bien être de chaque sénégalais, lorsque vous voulez participer à l’éclosion des talents de vos compatriotes, lorsque vous militez pour la sauvegarde des acquis républicains et démocratiques, aucune mise à l’écart, aucune tentative de diabolisation ne peut vous éclabousser. Rewmi continue sa voie, même isolé par l’APR, pour la défense des intérêts collectifs et de notre bien commun qui est le Sénégal. C’est cette seule finalité qui vaut la peine de se battre à bras le corps. La « grande querelle » c’est celle là que Rewmi a choisi d’affronter !
Les prochains jours seront surement délicats pour le maire de Thies et son parti politique, mais la voie de la vérité est une voie difficile sur laquelle on ne trouvera que des femmes et hommes de convictions. Comme un serpent qui fait peau neuve, Rewmi se débarrassera de la mauvaise graine pour essayer de conquérir, sur la base d’une vision claire et d’une orientation politique cohérente, la confiance des sénégalais pour « le vrai changement ».

Haby Sirah DIA



dimanche 18 août 2013

Vous n’avez pas le droit, Monsieur le Président !

Voir un Président de la République élu pour solutionner les innombrables problèmes d’un pays, surfer aussi cyniquement dans la détresse des populations victimes des inondations est une image révoltante à la limite même provocante. L’élection du Président Macky Sall à la tête de l’Etat du Sénégal est le fruit d’innombrables sacrifices suite à plus d’une décennie de désacralisation des institutions de la République, d’inversion des valeurs et de crimes économiques perpétrés par l’ancien régime. Alors, s’il dérape, nous avons l’obligation morale de lui dire avec fermeté qu’il na pas le droit de jouer aux trapézistes dans des moments cruciaux de l’existence d’une grande partie de la population sénégalaise.

Oui Monsieur le Président, vous n’avez pas le droit, de battre campagne dans le désastre des populations de la banlieue dakaroise qui perdent le sommeil durant l’hivernage et qui continuent de survivre dans les eaux stagnantes après  les trois mois de calvaires et de traumatismes de l’hivernage dernier. Ne nous dites pas que vous n’avez pas vu ces images de ces femmes et de ces enfants marchant pieds nus dans les eaux à la recherche désespérée d’une issue qu’ils peinent à trouver. Des familles dorment, se réveillent, cuisinent et mangent dans les eaux de pluies qui ont fini par élire domicile dans leurs maisons et leurs alentours. Des lieux de culte deviennent impraticables. Des familles et des voisins sont séparés par des marrées d’eau. Malgré tout, vous avez la force de battre campagne au milieu de cette situation qui devait plutôt vous amener à vous poser des questions utiles. Pensez vous que quelques coups de pèles, quelques pas de marche sous la pluie permettront à cette population, toujours délaissée, de retrouver leur sérénité ? Pensez vous que les Milliards annoncés dans la construction soit de canalisations, soit de quelques maisons de recasement, soit d’achats de motos pompes, plaideront pour une volonté manifestée de résoudre de manière permanente la situation des inondés ? Détrompez-vous, Monsieur le Président, nous avons vu vos prédécesseur dont celui que vous avez servi pendant quatre ans comme Premier Ministre, nous fredonner la même chanson. Depuis 1999 avec les études sur Médouna Gounass qui ont abouti à mettre en place des bassins de rétention à pomper, aucunes solutions durables n’ont été mises en place. Que des solutions temporaires ! Le dénouement de ce calvaire se fera avec la mise en place de canalisations efficaces drainant l’eau vers des lieux bien définis. Mais, j’ai la ferme conviction que les acteurs qui ont investi dans les solutions d’urgence ne veulent pas que la situation soit définitivement résolue. Le gouvernement avait depuis le mois d’Octobre 2012 la possibilité de commencer son programme pour résoudre le problème, mais a-t’il attendu à un mois de l’hivernage pour commencer à creuser et à bétonner qu’il nous a montré sa détermination  de façade à résoudre le problème des zones inondées.  Il a réussi à créer l’urgence à faire passer des grés à grés basé sur l’entende direct alors qu’il savait que cette situation aura belle et bien lieu. Entre temps, il avait eu le courage de passer une nuit de danse au CICES en présence du Ministre chanteur. C’est dire simplement que le gouvernement ne connait pas le vrai sens de sa mission, « s’essouffle à pas de danse » et s’obstine à copier-coller les mêmes méthodes qui ont valu la chute du régime libéral.

Vous n’avez pas le droit, Monsieur le Président, de refuser de regarder en face les populations et de leur dire, les yeux détournés, que vous avez compris leur drame avec le sourire au coin des lèvres et le bras levé en signe de victoire devant les pancartes de ceux qui sont venus d’ailleurs, qui ne vivent pas les inondations et qui vous manifestent leur soutien politique. Croyez vous que les populations concernées ont le temps de sortir des pancartes et de penser faire de la politique politicienne alors que des jours durant ils n’ont ni dormi ni mangé ? Les populations de Wakhinane, Pikine, Kafrine, Bambey, Thiés, Kaolack pour ne citer que ceux là, n’attendaient pas que vous les narguiez mais espéraient voir des programmes concrets et non entendre des discours plus électoralistes qu’autre chose.  Mais ceux qui ne peuvent pas s’identifier au passé et puiser dans le registre des événements vécus ne savent pas où aller, tâtonnent et se brûlent inéluctablement les doigts par manque de repères. Vous donnez de plus en plus du crédit à ceux qui pensent [dont moi-même] que vous êtes un président par défaut et que vous n’avez ni la force ni le programme encore moins l’équipe pour résoudre définitivement les problèmes des inondations, de l’énergie, du chômage et de l’agriculture. Sinon comment comprendre vos fous rires et autres tapes amicales, entre le Premier Ministre et vous, aux milieux  de la calamité vécue par les populations de la banlieue de Dakar? Vous n’avez pas le droit de ne point vous soucier des situations difficiles vécues par le peuple qui vous a élu. Ce n’est pas élégant de votre part de faire dans la propagande déguisée  alors que la situation mérite sérénité et détermination.

Après la situation économique difficile que nous traversons parce que « Rewmi doxuul », vous n’avez pas le droit de nous entraîner dans une campagne électorale sans fin faisant fi des souffrances de la majorité du peuple qui ne sent nullement le « Yonu Yokuté » - la voie du progrès. Nous n’attendrons pas la fin de votre mandat pour vous dire, par la voie des urnes, que vous n’aviez pas le droit de manquer de vision capable de booster notre économie et de surfer dans nos détresses pour avoir de nouveaux admirateurs. Nous vous le disons maintenant et vous prévenons que nous agirons en conséquence dans la légalité certes, mais avec la même détermination que sous Wade. C’est un devoir !

Haby Sirah Dia

mardi 2 avril 2013

Ce que je retiens de la récente sortie de Idrssa Seck




Une fois de plus, il réaffirme sa posture, jamais perturbée, de ne servir que les intérêts exclusifs de la Nation. « Ce que je dis c’est pour le bien de Macky Sall ». Et pourtant, les détracteurs apertises continuent de nous servir le discours périmé d’un homme pressé. « Je n’ai comme « maître » que le peuple sénégalais et pour le bien de ce peuple, jamais je ne me tairais » à l’habitude de dire Idrissa Seck .

Le Maire de Thiès veut que les choses avancent à l’image  des nombreuses attentes des sénégalais.  « Le temps presse pour terminer les chantiers de Wade et ouvrir ceux de Macky. Le temps presse pour que dans trois mois le nouveau ministre des Inondations soulage les populations de cette catastrophe. Le temps presse pour que les centrales électriques et les réseaux de distribution sortent de terre, pour que disparaissent les délestages.
Il reste 4 ans dont 1 de campagne électorale. Même si aucune crise majeure, politique, écologique ou sociale, ne vient ralentir sa marche ».

Idrissa Seck n’a qu’un désir que Macky Sall réussisse et que les attentes des populations soient satisfaites.  « J'espère que les 25 mars 2014, 2015 et 2016, sur la base de résultats salués par une écrasante majorité du peuple sénégalais, mon propos sera réduit à une seule expression : "Bravo Mr le Président! »

Sa liberté de ton au service exclusif du peuple sénégalais ne souffrira d’aucun doute.  « Je remercie le Président de la République de respecter ma liberté d'opinion et d'expression sur laquelle au demeurant ni lui ni personne n'a de prise. Car je me suis donné par la grâce d'Allah les moyens de maintenir cette liberté intacte en toute circonstance. »

Il réaffirme son ancrage dans la coalition Benno Bok Yaakaar et son souhait de voir le Président Macky Sall réussir. «  Il (Macky Sall) veut que les Sénégalais soient satisfaits de lui à la fin de son mandat. Toutes mes alertes ne visent que cela. »

Il finit par remercier le Président de la République d’avoir compris que ses critiques sont plus que positives.  « Je remercie le Président de la République de respecter ma liberté d'opinion et d'expression sur laquelle au demeurant ni lui ni personne n'a de prise. »

Haby Sirah DIA
habysirahdia@yahoo.fr

mercredi 27 mars 2013

Sortie mediatique de Idrissa Seck : le GFM ( Groupe Futurs Medias) et l’APR sous haute tension


  

La démarche à peine irresponsable des journalistes de la GFM qui n’ont pas osé aller jusqu’au bout dans l’exercice, en toute liberté, de leur profession est vraiment déplorable. Cela nous surprend de la part de professionnels de la communication qu’ils sont. La presse avait déjà révélé qu’une forte pression de la part du gouvernement a été fortement mené pour gêner la "reconnexion" du leader de Rewmi avec les sénégalais.  La liberté de GFM est ainsi en danger. Contrôlé certainement de main de fer par leur chef, le groupe de presse a lâché du lest dans sa volonté de mener en toute indépendance leur profession. Voilà ce qui explique leur tentative de rachat au lendemain de l’interview accordé par Idrissa Seck le 25 Mars 2013 jour d’anniversaire de l’an I de l’arrivée de Macky Sall au pouvoir. Vous l’avez sans doute remarqué, ils ont tenté d’orienter l’opinion d’abord en saucissonnant le discours de Idy et ensuite en invitant des hommes qui volontairement tentent de discréditer Idy en évoquant des arguments à peine cohérents. Et cela sans respecter l’équilibre de l’information. Ils n’ont pas daigné tendre le micro au concerné ou à ses proches pour qu’ils s’expliquent. Ils ont préféré choisir dans ses détracteurs pour mieux le descendre et répondre à la volonté du Roi du Mbalax. Ils ont réussi à faire d’une pierre deux coups.

Pour preuve, après avoir rediffusé l’élément en français à 14H30 le Mardi 26 Mars 2013 au moment où beaucoup sont dans leur bureau, ils ont choisi la même tranche horaire que la diffusion d’un grand match éliminatoire de coupe du monde (France-Espagne) pour rediffuser l’élément en wolof. Souvenez-vous, Wade avait aussi libéré Idy un jour de match de demie final Egypte-Sénégal en 2006. C’est l’histoire qui se répète. Mais une telle démarche ne surprend pas. Idrissa Seck a été combattu, son image tenté d’être écorné avec la même méthode. Souvenez-vous, qui avait créé depuis la primature le journal Il est Midi ? Il est plus que jamais prêt à utiliser les mêmes méthodes pour détruire, piétiner, celui qui lui a tout donné et qui aujourd’hui décide de le soutenir jusqu’au bout (comprenez par-là Idrissa Seck).

Youssou Ndour a risqué sa place et son groupe de presse lui est venu en renfort faisant allégeance au roi Macky Sall. La dictature encours est entrain de déteindre sur la bonne marche du GFM, mais au-delà, sur notre démocratie avec la liberté d’expression que l’on tente de museler. La propagande de dénigrement a encore de bels jours devant nous, mais savent-ils que  leur démarche est entrain de produire le contraire de l’effet recherché ?  

p-s : D’un autre côté, il nous parle de propagande. Mais pour mieux le comprendre, dépoussiérez vos cours de latin et revisitez le vocable de la France de Louis XIV afin de bien décortiquer la démarche incohérente du CCR de Matam qui se dit Docteur. Cela ne vous sera certainement d’aucun apport  puisque l’homme est psychologiquement instable. Son discours confus, sorti de la tête d’un homme indubitablement atteint par un choc mental, ne nous sert à rien du tout. Il n’est certainement d’aucune utilité de lui apporter la réplique puisque rien dans le fond n’en vaut la peine. 

Haby Sirah DIA
Habydia.blogspot.com

lundi 25 mars 2013

Idrissa Seck : La vraie histoire d’un homme politique longtemps incompris




D’autres comme Thomas Sankara, Patrice Lumumba ou encore Mamadou DIA ont été incompris et combattus. Ils ont été Isolés politiquement ou tués puisqu’ils avaient décidé de servir les masses et non un clan. Ils avaient en commun l’amour de leur patrie basée sur des ressources africaines et sur un désir de briser les chaînes de la domination coloniale. Leur volonté inébranlable de servir humblement les populaces s’adossait sur l’éthique. A l’image de ces valeureux fils d’Afrique, Idrissa Seck a été aussi traqué et embastillé par un système politique pour avoir simplement commis le pêché de s’adosser sur des valeurs religieuses et morales afin de mener, dans la constance, son action politique.

Quand on évoque l’histoire, des exemples ne manquent pas pour démontrer cette voie que Mara s’était tracée avant et surtout après l’accession du PDS au pouvoir en 2000. Il n’est jamais tombé dans l’ivresse du pouvoir. Il est resté fidèle à sa posture de départ et encré dans la défense du bien commun. Quand par exemple l’autre lui avait rappelé le code des Grands Bandits qui ne se « manifestent qu’au moment du partage du butin », lui préférait lui rappeler les paroles divines sur le partage du butin qui devrait revenir « aux nécessiteux, aux voyageurs en détresse, aux orphelins, … », bref aux masses défavorisées. « Encore tes versets » lui avait-il lancé, « toujours mes versets » lui avait répondu Idy. Le fossé s’était très tôt  creusé et il fallait alors l’anéantir politiquement. Il gênait. La machine à embastiller et à calomnier a alors été lancée, l’argument de l’enrichissement illicite utilisé, des fouilles jusque dans des fosses sceptiques qui n’ont rien pu démontrer, organisées. Des jeux vidéo brandis comme des preuves.

De ces agressions « physiques, politiques, personnelles et judiciaires », Idrissa Seck n’en est certainement pas sorti indemne. Il a dû résister face à l’offensive. Il a dû s’entourer de toutes les garanties pour se battre dignement. Il a été alors peint comme un homme qui ne s’intéressait pas aux vécus de ses compatriotes, hautin, pressé, inaccessible et intéressé que par la station présidentielle.  Que de faux préjugés pour un homme qui très tôt s’est engagé dans la défense des intérêts collectifs et dans l’éclosion des talents individuels. « Les lignes de connexion entre lui et ses compatriotes » ont été ainsi brisées par cette tentative d’isolement réussie en partie. Mais « Allah a rendu vaines leurs manœuvres. Allah a rendu vaines leurs ruses » et la vérité, loin des fausses certitudes, s’entrevoit de jour en jour.

Pour cause, cet homme politique décrit comme une personne qui se suffit à lui-même, n’a jamais varié dans ses positions. Il s’est battu pendant plus de trente années à côté d’un homme et pour des valeurs. Et quand son ancienne formation politique a commencé à dévier de son idéal de changement, il n’a pas hésité à se lever et à leur dire la vérité. Il n’a pas hésité à se démarquer même au risque d’anéantir ses ambitions politiques et de se mettre à dos un puissant système. Il a toujours choisi d’être loyal d’abord vis-à-vis de lui-même, et ensuite par rapport aux valeurs qu’on lui a inculquées depuis son enfance. Pour lui « la loyauté n’est pas synonyme de génuflexion ». La vérité est toujours à dire.
Ce fut le cas quand, utilisant un métaphore, il avait fait comprendre à Karim Wade fils d’Adoulaye Wade qu’il ne devait en aucun cas se prévaloir des prérogatives de son père pour prétendre nourrir des ambitions politiques au risque de se mettre sur le banc des accusés et de se retrouver pendu. Le père rapportant cette discussion à un de leurs amis communs déclara que «  Mara avait parlé à Karim en grand frère ». Il en serait aujourd’hui autrement si le Pére et le fils l’avaient écouté.
Ce fut aussi le cas quand on a voulu qu’il défende des projets chimériques alors qu’il a toujours refusé de « défendre l’indéfendable ». On se souvient encore de ce coup de fil en pleine déclaration de politique générale lui intiment l’ordre de parler des « éléphants blancs du Président ». Ce qu’il avait catégoriquement refusé.
Ce fut le cas lorsque, la machine de la dévolution monarchique du pouvoir, soubassement de ses problèmes politiques qui lui a valu six mois de détention arbitraire, a été lancée et qu’il s’y était opposée et qu’on lui prêtait de vouloir organiser un « coup d’état assis, rampant et puis debout ».
Ce fut encore le cas, alors qu’il était seul au comité directeur du PDS, et qu’il s’était opposé, avec des arguments solides, à la troisième candidature de trop et anticonstitutionnelle de Abdoulaye Wade. Seul devant tous, il avait fait entendre une voix discordante qui ne disait rien d’autre que la vérité que les autres ne méprenaient pas mais qu’ils ne voulaient pas entendre.
Pour tous ces combats politiques, il a été d’abord décrié, rabroué, dénigré avant d’y être rejoint par d’autres franges de la classe politique sénégalaise qui ont tenté elles aussi de le mettre à l’écart. « Condamner le blâmable et approuver le convenable » a toujours été son credo et continuera certainement de guider ses actions politiques.

S’il faut encore le rappeler, Idrissa Seck est un homme politique aguerri. Aux côtés de Abdoulaye pendant plus de trois décennies, avoir été son Directeur de Campagne en 1998 et en 2000, il connaît bien les rouages de la politique sénégalaise et ne peut ni se prendre pour un Président avant l’heure ni méconnaître ses obligations entant que leader politique. Toute nouvelle situation appelle nécessairement une nouvelle conscience. C’est ce qu’il voulait faire comprendre aux uns et aux autres lors de sa déclaration du dernier jour de la campagne présidentielle du Février 2012 en affirmant qu’il était de loin mieux outillé que les autres candidats en liste pour battre campagne jusque dans les fins fonds du Sénégal, mais qu’il avait préféré rester à la place de l’indépendance pour continuer la bataille de principe qu’il avait commencée avant tout le monde et bien avant le 23 Juin 2011.    

« Guddi bo guiss beutieuk laay waadjal ».  

Aujourd’hui, il décide d’aller rencontrer ses compatriotes et leur parler afin de rétablir la vérité. Il y a eu beaucoup d’incompréhension, beaucoup de fausses interprétations, mais point de maladresses comme veulent le faire croire ou le croient certains. L’homme était la cible d’un régime de hors la loi et il lui fallait déployer toute une stratégie pour continuer à exister politiquement tout en se gardant de faire dans les compromis ou compromissions. Ce que nous devrons retenir est que son idéal politique s’adosse sur la morale et la religion au service exclusif des intérêts communs. Pour cela, il sera toujours combattu, mais nous espérons qu’il restera toujours DEBOUT, aidé en cela par d’autres citoyens épris de justice et de vérité, puisque nulle ne doute que le Sénégal a besoin de lui et lui du Sénégal pour un Etat républicain fort, libéré des comploteurs et respecté dans le monde.

Haby Sirah DIA
Habydia.blogspot.com

dimanche 3 mars 2013

Le pouvoir de Macky Sall légalise l’enrichisseement illicite


Permettre à des pilleurs économiques à col blancs de garder 20% de leur butin illicitement acquis et d’en récupérer 80% afin d’abandonner toutes poursuites judiciaires, est la plus grande aberration de toute l’histoire du Sénégal. Cette méthode encourage tout simplement l’enrichissement illicite. Voler le plus possible pour en garder le plus possible. Voilà ce à quoi se résume cette méthode qui frise le ridicule et s’annonce comme une insulte à la face de tous les sénégalais qui veulent que les coupables de mauvaise gestion soient punis.

L’argument du Ministre de la Bonne Gouvernance tentant de nous convaincre de la nécessité pour l’Etat de transiger plus que de s’embarquer dans des « poursuites judicaires intenables » à l’issu « incertaines » est vraiment ridicule. Et au-delà de son caractère burlesque, cette démarche démontre l’absence de rigueur et de probité dans ce qu’il est advenu d’appeler « la traque des biens mal acquis ».

L’Etat capitule ainsi face aux brigands et autorise les Ministres, Directeurs Généraux, et autres personnes détenant des responsabilités au sein de l’Etat de pilier sans aucune incidence majeur les caisses de l’Etat. Et au même moment, le voleur de poulet, de portable croupit en prison sans voir son cas étudié par dame justice. La justice ne s’appliquerait ainsi qu’aux plus faibles et enrichirait les moins vertueux ayant pris allégrement l’argent du contribuable sénégalais.

Que fait-on de la responsabilité civile et pénale des pilleurs à col blancs ?

Que dira l’Etat à ce paysan qui a vu son autorité s’effriter, sa famille se dissiper puisqu’il n’a pas de quoi la nourrir décemment par le simple fait d’un homme en qui il avait confiance et qui a détourné les semences qui lui étaient destinées à des fins personnels ?
Que dira l’Etat à ce jeune élève qui a été réduit au minimum possible voire à rien du tout pour étudier parce que le budget qui devait servir à fournir son école de bons livres à été détourné par un homme peu intègre pour amener son fils ou sa fille à l’étranger alors que ce budget est la conjugaison des efforts de son père, de sa mère, de son oncle, …bref de tout le peuple sénégalais ?
Que dira l’Etat à ce sénégalais lambda qui a fini par rendre l’âme dans un hôpital qui manque de tout parce que l’argent qui devait servir à offrir à ce centre hospitalier des médicaments a été dilapidé par un homme qui n’en a cure de la bonne gouvernance ?
Que dira l’Etat à la famille de ce jeune mort à la fleur de l’âge puisqu’il n’a pas pu bénéficier d’eau potable et l’argent qui devait permettre d’assainir les réseaux d’eau de sa localité a été détourné de son objectif ?

Nous aurions bien aimé savoir si l’Etat et Macky Sall auront le cran de revenir devant les sénégalais et de leur dire qu’ils ont pu récupérer 80% de l’argent illicitement acquis par des pontes de l’ancien régime et qu’il ont laissé 20% de cet argent entre leurs mains.

Ne soyons pas surpris de voir les caisses de l’Etat se vider à une échelle jamais égalée parce que simplement plus on volera plus on pourra espérer en garder.

Il n’y a rien de plus insultant que cette méthode sortie de la tête d’hommes qui réfléchissent à l’envers. La rupture n’est certainement pas pour demain et la bonne gouvernance est tout simplement à ranger aux oubliettes.  

Haby Sirah DIA

jeudi 24 janvier 2013

L'Alliance contre le Parti Rewmi (APR) nuit à l'entente dans la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) ! ( Haby Sirah DIA)


Ils attaquent, dénigrent et cognent même sous la ceinture, mais une fois de plus Idrissa Seck se met au dessus de la mêlée. Fidèle à ses engagements comme toujours et constant dans sa démarche, il déclare ne point répondre aux agressions et autres associations de malfaiteurs. Quoique l’on veuille nuire à ses intérêts immédiats en cherchant vaille que vaille à décimer son parti politique, Idrissa Seck continue à se comporter en républicain. Points d’égratignures à ceux qui l’éraflent sans cesse.  En effet, les cadres de l’APR (Alliance pour la République) et les militants de bas étage du même parti accusent avant l’heure Rewmi de traîtrise et dédoine tous les autres alliés qui, à leurs yeux, bénéficient tous de la présomption d’innocence. Tout le monde est nickel à part Rewmi. Ainsi ont-ils décidé de jeter l’anathème sur le parti dirigé par Idrissa Seck et de former une Alliance contre le Parti REWMI (APR). Une volonté remarquée de présenter leur « probable adversaire » (je reprends ici les mots de Elhaj Malick Sarr, conseiller politique du Président de la République) comme un parti politique peu fiable. Ils cherchent à salir et à détruire l’image redorée d’un militant engagé dans la lutte pour la consolidation de la démocratie et la marche vers le progrès.
 
Cette mafieuse Alliance cherche tout simplement à neutraliser le parti du Maire de Thiés.
 
Quand Rewmi décide de se structurer, ils gonflent les joues et menacent, alors que le renforcement d'un parti de la coalition renforce indubitablement la coalition. 
Quand Rewmi convoque les engagements pris devant le peuple sénégalais, ils ameutent le monde entier et retroussent les manches oubliant que de la tenue de ces engagements dépend la crédibilité du Président de la République et de ses alliés. 
Quand Rewmi mobilise pour venir en aide aux sinistrés, ils parlent de démarche solitaire tout en les suivant au pas et oublient de s'approprier les mêmes critiques. Quand Rewmi salue les bonnes actions du gouvernement, ils n’applaudissent guère et font la sourde oreille. 
Cette malhonnêteté Apériste dénote une double volonté. D’une part, ils considèrent ce parti non pas comme un allié mais comme un «  probable adversaire » et d’autre part, ils cherchent à le freiner dans son élan de se consolider tout en consolidant la coalition.
Et pourtant, les agressions venant d’eux à l’encontre de Rewmi sont si nombreuses qu’une encyclopédie ne suffirait pas pour les contenir. Alors que l’APR tente de débaucher des militants de Rewmi, alors que des colloques sont organisés pour traiter Rewmi de parti amorphe dans la défense du Président de la République, alors que des militants de l'APR insultent chaque jour qui passe Rewmi membre de la coalition Benno Bokk Yakkaar, alors que des engagements pris en faveur de Rewmi ne sont pas respectés, c’est le parti de Idrissa Seck que l’on accuse de balourdise et de manquer de parole. C’est aberrent, inélégant et hypocrite !
 
La démarche du parti du maire de Thiés est pourtant simple à comprendre. S’allier avec le parti au pouvoir sans s’aliéner. Quoi de plus normal pour un parti politique qui a choisi de ne point évoluer dans l’obscurité et d’approuver le convenable et de dénoncer le blâmable ! Cette démarche a été clairement définie et dés les premières heures de l’alliance avec l’APR qui a été faite sans négociations, sans chantages et de façon totalement désintéressée. Il est alors du rôle de ce parti de continuer le combat entamé sous Wade qui se résume à défendre la démocratie et à veiller sur la bonne gouvernance. Toute autre démarche venant d’eux serait de contre nature et n’entrerait pas dans la voie qu’elle s’est tracée depuis 2004.

L’APR en cherchant ainsi à affaiblir un allié en l’occurrence Rewmi, est entrain de détruire l'entente dans la coalition. La présomption de culpabilité brise la confiance et quand celle ci s'effrite, c'est tout le mur de la coalition qui dégringole. Elle n’a pas intérêt à se créer des adversaires de surcroît dans les rangs de la mouvance présidentielle. Elle a l’obligation, comme tous leurs alliés, de répondre aux nombreuses attentes du peuple et de donner des résultats satisfaisants aux audits réclamés par les sénégalais. Les séminaires qu’elle organise doivent servir à apporter des réponses circonstanciées aux problèmes vécus par les sénégalais et non à apporter l’estocade à des alliés embarqués dans le même bateau. 

Rewmi n'est pas dans une dynamique de fusion avec l'APR et compte garder toute sa liberté d'action. Sa solidarité à la coalition restera indemne tant qu'il est associé aux prises de décisions. Le Président de la République et son parti sont libres de conduire le pays en solitaire et sans rendre compte à qui que se soit. C'est Macky Sall qui a été élu et qui détient la légitimité populaire. Mais doivent ils aussi savoir qu'à l'impossible et à l'indélicatesse nul n'est tenu de suivre ! Rewmi ne défendra jamais l'indéfendable.
 
Leur démarche les nuit, nuit à la coalition et non au parti Rewmi que les militants défendront à chaque nouvelle écorchure !
 
Haby Sirah DIA