Nous avons le droit d’être exigent en étant vigilant. La situation
laissée par Abdoulaye Wade est offusquante.
Nous savions que Wade et son gang ont comme code d’honneur celui "des
grands bandits", mais nous ne pensions pas qu’ils étaient aussi cupides,
malveillants, petits et qu’ils n’avaient aucun sens de l’honneur et du
patriotisme. Pour éviter une répétition de cette dramatique et délicate
situation, il nous appartient de tirer la sonnette d’alarme chaque fois que
nécessaire et la période de grâce ne doit pas nous empêcher de dire haut ce que
nous pensons. L’avenir du Sénégal en dépend grandement.
La rupture que nous attendions et attendons toujours ne peut pas se
réduire à des déclarations d’intention. Elle doit être visible dans la
pratique. Le Président Macky Sall respecte ses engagements me diront certains.
Oui, leur répondrai-je. Mais, il est aussi entrain de commettre les
mêmes erreurs qu’Abdoulaye Wade en concentrant tous les pouvoirs entre ses
mains. Le Décret n° 2012-437 du 10 avril 2012 portant répartition des
services de l’Etat et du contrôle des établissements publics, des sociétés
nationales et des sociétés à participation publique entre la Présidence de la
République, la Primature et les ministères, est un signe que la rupture tant
attendue n’aura pas lieu. Il se taille un budget de 1 000 milliards. Voici
les mêmes tares que nous reprochions à Abdoulaye Wade. Des agences créées à la pèle et jugées jadis sans intérêts ont vu leur nombre augmenté. A quelle fin ? La réduction
du train de vie de l’état devrait normalement se traduire par le renforcement
des ministères au détriment des agences. Par conséquent, la diminution de leur nombre. Nous assistons au contraire à leur augmentation et nous avons l’obligation de tirer sur la sonnette d'alarme.
La bonne gouvernance a été malmenée ces dernières années. Macky Sall et son gouvernement ont l’obligation de la restaurer. J’ai le pressentiment
malheureusement qu’elle ne le sera pas. Sinon pourquoi mettre dans le
gouvernement deux personnes de nationalité étrangère alors que notre charte fondamentale
donne le ton en interdisant, formellement, à toutes personnes de double nationalité,
de briguer le suffrage des sénégalais. La logique n’admet pas par conséquent, que
des Ministres de nationalités autres que sénégalaises soient choisis au détriment des sénégalais n'ayant pas renié leur nationalité. Cela ne répond pas aux exigences actuelles. Karim Wade a été vaillamment
critiqué et l’un des arguments de ses détracteurs a été qu’il n’était pas
exclusivement de nationalité sénégalaise et qu’il avait eu sa première carte d’identité
sénégalaise en 2002. Un premier Ministre a aussi été choisi alors qu’il a un
dossier pendant devant la justice. Et que dire de ces deux ministres dont l’un
a été déjà accusé d’avoir violé la sœur de son épouse et l’autre ayant détourné
des fonds publics ? Je passe sous silence (pour le moment) cet autre Ministre
qui est le bras armé de l’Occident notamment de la France puisqu’il sert visiblement
les intérêts de l’ancienne puissance coloniale.
Voilà autant de raison parmi tant d’autres qui fondent un sentiment de
plus en plus justifié que la rupture n’aura hélas pas lieu avec le Président
Macky Sall.
P-s : J’ai reçu des messages, après mon dernier article, m’indexant de vouloir semer le doute dans la tête des sénégalais. Je puis vous assurer qu’il n’en est rien. J’ai un seul désir : voir la situation politico socioéconomique du Sénégal s’améliorer. Je ne fais pas dans le parti pris encore moins n’ai une volonté, même saugrenue, de vouloir mettre des bâtons dans les roues de l’actuel Président. J’assume cependant, mon soutien sans intérêt mais total à Idrissa SECK. Et ce soutien devrait avoir comme conséquence le soutien, les yeux fermés à l’actuel Président de la République du Sénégal. Je suis cependant incapable d’être hypocrite. Je ne dis que ce que je pense et n’essaie pas de faire plaisir à l’actuelle coalition au pouvoir ou à n’importe quel autre homme politique. Je suis quitte avec ma conscience.
P-s : J’ai reçu des messages, après mon dernier article, m’indexant de vouloir semer le doute dans la tête des sénégalais. Je puis vous assurer qu’il n’en est rien. J’ai un seul désir : voir la situation politico socioéconomique du Sénégal s’améliorer. Je ne fais pas dans le parti pris encore moins n’ai une volonté, même saugrenue, de vouloir mettre des bâtons dans les roues de l’actuel Président. J’assume cependant, mon soutien sans intérêt mais total à Idrissa SECK. Et ce soutien devrait avoir comme conséquence le soutien, les yeux fermés à l’actuel Président de la République du Sénégal. Je suis cependant incapable d’être hypocrite. Je ne dis que ce que je pense et n’essaie pas de faire plaisir à l’actuelle coalition au pouvoir ou à n’importe quel autre homme politique. Je suis quitte avec ma conscience.
Haby Sirah DIA
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