mardi 13 mars 2012

L’histoire d’un peuple, d’un Vieux et de sa sébile




Il était une fois un pays du nom de THIAKHANE composé d’un peuple paisible, mais pâteux.  Les Thiakhaneurs et thiakhaneuses (peuple de Thiakhane) suscitaient un immense respect à travers le monde. Ses ressources humaines avaient du talent reconnu et demandé. Leur expertise recherché partout dans le monde.

De ce peuple était né un homme politique combatif du nom de WAXEET. Cet homme s’était battu des années pour la libération de son peuple et avait embarqué dans sa lutte, bon nombre de jeunes qui s’étaient battus, à ses côtés, des décennies durant pour le triomphe de ses idées politiques.

Le peuple de THIAKHANE avait connu la première fois l’alternance politique en l’an 2000 grâce à la combativité de WAXEET durant plus de deux décennies. Ce peuple s’était libéré et était décidé à amorcer un nouveau virage devant mener au développement.

Pour accéder au pouvoir, WAXEET s’était appuyé sur sa jeunesse, jadis son fer de lance. C’était au soir de sa vie politique, presque soixante dix ans passés, qu’il avait fini par accéder au pouvoir. Il avait fini d’espérer mais comme la chance sourit toujours à ceux qui savent attendre, cette chance avait fini de lui sourire alors qu’il n’avait presque plus de moyens financiers. D’ailleurs, sa dernière campagne électorale en tant qu’opposant a été faite par le biais d’une marche par faute de moyens. La majorité des jeunes le soutenait même sans moyens financiers.

Une fois au pouvoir, WAXEET connaissant son peuple avait commencé par se détourner des idéaux qu’il défendait entant qu’opposant et se séparer de ses plus fervents défenseurs au profit de nouveaux venus sans éthiques et sans patriotismes. Dés les premières heures de son pouvoir  il s’était auto proclamé seul constant politique de son parti et du pays. Le pouvoir absolu, l’avait rendu absolument fou. Il avait alors fait venir son fils et sa fille. Il avait confié au premier toutes sortes de responsabilités et était allé jusqu’à déclarer  que son rejeton était le meilleur de tous les Thiakhaneurs et Thiakhaneuses .

Cette obstination de WAXEET l’avait amené a abusé des largesses du pouvoir dégainant sans hésiter et distribuant des billets de Banque à son bon vouloir. L’économie de son pays ressentait ce gaspillage.  L’électricité y faisait défaut.  Le taux de chômage s’accroissait.  Mais, il se prenait toujours pour la seule constante politique de ce peuple docile.

Comme l’on s’y attendait le Y EN A MARRE a fusé, soudainement, de partout. Et douze ans après son accession au pouvoir WAXEET commençait à subir les foudres de son peuple.

Aux élections présidentielles, au terme de son second mandat, le peuple lui manifestait son refus d’y participer conformément à la Constitution. Etant donné qu’il se prenait pour une constante, le Vieux, s’obstina. Le peuple le matraqua.

Sentant sa fin proche, WAXEET se résigna à chercher partout où s’était possible la bénédiction des chefs religieux. Il tendait sa sébile comme le mendiant à qui on avait demandé d’apporter avant le couché du soleil cinq cents francs.  Il voulait rester au pouvoir pour protéger son fils qui s’était impliqué dans tous les scandales financiers de son règne. Mais lâché par la plus importante frange de son pays, la jeunesse thiakhanneuse, WAXEET cherchait en vain, à travers tout le pays, des bénédictions. Pourquoi n'en avait il pas besoin entant qu'opposant ? Pourquoi malgré ses immenses ressources financières il n'avait plus la même crédibilité et la même popularité ? 

Au soir de sa vie, il avait oublié que le pouvoir appartenait au peuple et que ce dernier ne faisait que le déléguer. Sa sébile ne l’avait ainsi pas sauvé et son fils croupit encore en prison pour malversations.

Moralité de l’histoire: Un dirigeant ne doit jamais oublier son peuple au profit de sa famille.

TOUTE  ressemblance AVEC des personnes existantes ou AYANT existé ne serait pas qu’une simple coïncidence.   

Haby Sirah DIA
habysirahdia@yahoo.fr

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