Il était une fois un pays du nom de THIAKHANE composé d’un peuple
paisible, mais pâteux. Les Thiakhaneurs
et thiakhaneuses (peuple de Thiakhane) suscitaient un immense respect à travers
le monde. Ses ressources humaines avaient du talent reconnu et demandé. Leur expertise recherché partout dans le monde.
De ce peuple était né un homme politique combatif du nom de WAXEET. Cet
homme s’était battu des années pour la libération de son peuple et avait
embarqué dans sa lutte, bon nombre de jeunes qui s’étaient battus, à ses côtés,
des décennies durant pour le triomphe de ses idées politiques.
Le peuple de THIAKHANE avait connu la première fois l’alternance
politique en l’an 2000 grâce à la combativité de WAXEET durant plus de deux
décennies. Ce peuple s’était libéré et était décidé à amorcer un nouveau virage
devant mener au développement.
Pour accéder au pouvoir, WAXEET s’était appuyé sur sa jeunesse, jadis
son fer de lance. C’était au soir de sa vie politique, presque soixante dix ans
passés, qu’il avait fini par accéder au pouvoir. Il avait fini d’espérer mais
comme la chance sourit toujours à ceux qui savent attendre, cette chance avait fini
de lui sourire alors qu’il n’avait presque plus de moyens financiers. D’ailleurs,
sa dernière campagne électorale en tant qu’opposant a été faite par le biais d’une
marche par faute de moyens. La majorité des jeunes le soutenait même sans
moyens financiers.
Une fois au pouvoir, WAXEET connaissant son peuple avait commencé par
se détourner des idéaux qu’il défendait entant qu’opposant et se séparer de ses
plus fervents défenseurs au profit de nouveaux venus sans éthiques et sans
patriotismes. Dés les premières heures de son pouvoir il s’était auto proclamé seul constant
politique de son parti et du pays. Le pouvoir absolu, l’avait rendu absolument
fou. Il avait alors fait venir son fils et sa fille. Il avait confié au premier
toutes sortes de responsabilités et était allé jusqu’à déclarer que son rejeton était le meilleur de tous les
Thiakhaneurs et Thiakhaneuses .
Cette obstination de WAXEET l’avait amené a abusé des largesses du
pouvoir dégainant sans hésiter et distribuant des billets de Banque à son bon
vouloir. L’économie de son pays ressentait ce gaspillage. L’électricité y faisait défaut. Le taux de chômage s’accroissait. Mais, il se prenait toujours pour la seule
constante politique de ce peuple docile.
Comme l’on s’y attendait le Y EN A MARRE a fusé, soudainement, de
partout. Et douze ans après son accession au pouvoir WAXEET commençait à
subir les foudres de son peuple.
Aux élections présidentielles, au terme de son second mandat, le
peuple lui manifestait son refus d’y participer conformément à la
Constitution. Etant donné qu’il se prenait pour une constante, le Vieux, s’obstina.
Le peuple le matraqua.
Sentant sa fin proche, WAXEET se résigna à chercher partout où s’était
possible la bénédiction des chefs religieux. Il tendait sa sébile comme le
mendiant à qui on avait demandé d’apporter avant le couché du soleil cinq cents
francs. Il voulait rester au pouvoir
pour protéger son fils qui s’était impliqué dans tous les scandales financiers
de son règne. Mais lâché par la plus importante frange de son pays, la
jeunesse thiakhanneuse, WAXEET cherchait en vain, à travers tout le pays, des
bénédictions. Pourquoi n'en avait il pas besoin entant qu'opposant ? Pourquoi malgré ses immenses ressources financières il n'avait plus la même crédibilité et la même popularité ?
Au soir de sa vie, il avait oublié que le pouvoir appartenait au
peuple et que ce dernier ne faisait que le déléguer. Sa sébile ne l’avait ainsi
pas sauvé et son fils croupit encore en prison pour malversations.
Moralité de l’histoire: Un dirigeant ne doit
jamais oublier son peuple au profit de sa famille.
TOUTE ressemblance AVEC des
personnes existantes ou AYANT existé ne serait pas qu’une simple coïncidence.
Haby Sirah DIA
habysirahdia@yahoo.fr
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