lundi 12 mars 2012

Idrissa SECK, le visionnaire au service de son pays




Sa brouille avec le Président Abdoulaye Wade est née de la volonté de ce dernier de mettre au devant son fils biologique, Karim Wade, au détriment de toutes les personnes qui ont donné de leur vie pour un idéal : le SOPI. Les chantiers de Thies et toutes les calomnies de ce pathétique épisode de l’histoire du Sénégal  n’étaient qu’un mobile pour "détruire un fils d’emprunt après usage".

En 2004, Idrissa SECK le visionnaire attirait l’attention des uns et des autres, sur la nécessité de défendre la République qui " n’a ni ascendant ni descendant ". Le visionnaire nous prévenait sur la volonté du père, Abdoulaye Wade, de mettre au sommet le fils, Karim Wade. Nous étions déjà en 2003. Ce dernier, aprés l'éviction du fils "d'emprunt" décidait de se mettre « en route vers le sommet ». Des personnes ont douté de la pertinence des propos de Idrissa le qualifiant de tortueux ou même de pressé. Aujourd’hui tout le monde est convaincu de la volonté de plus en plus manifeste du Président de la République de mettre en place des mécanismes qui permettront à son fils de lui succéder. La récente recomposition relayée par la presse et qui mettra Karim à la tête du SENA après les élections présidentielles, si toutefois Wade père gagne ce second tour des élections présidentielles, en témoigne largement. 

Seul devant tous, Idrissa, à bases d’arguments fournis par tous les constitutionnalistes de ce pays et d’ailleurs, avait déclaré devant le concerné, en plein comité directeur du PDS, que sa candidature était irrecevable.  Aujourd’hui la candidature de Wade alimente les débats et lui a valu de sacrifier sa campagne électorale.

Ces deux exemples parmi tant d’autres montrent que le maire de Thies est un homme politique en avance sur son monde. Il a une grande capacité d’anticipation sur les événements. Son amour pour son pays qu’il considère comme " un bien commun " l’a amené contre l’avis de ses  plus proches collaborateurs et une grande partie du pays à vouloir combattre le mal de l’intérieur.

Aujourd’hui si Idrissa déclare que tant qu’il lui restera " une souffle de vie " et "un atome de pouvoir " (voir son émission Perspective sur WALF TV) Abdoulaye Wade n’abandonnera pas son projet de dévolution monarchique,il nous doit de le croire. 

Beaucoup lui avait prêté une volonté non prouvée de vouloir être le quatrième Président du SENEGAL par la ruse. Le concerné sans équivoque déclarait que si c’est Wade qui doit lui donner le pouvoir il n’en voulait pas. Il est plus que conscient que c'est le peuple qui choisit ses dirigeants et non de simples mandataires du peuple. Il ira encore plus loin en déclarant que "  Wade est un danger et une calamité pour le Sénégal " est qu’il doit impérativement partir. Idrissa a assimilé la décevante sortie du 14 Juillet 2011 d’Abdoulaye Wade au Méridien à " une honte ". A partir de ce moment, aujourd'hui comme hier, aucun dialogue n’est a envisager avec lui puisqu’il a discuté avec le Président « sous toutes les formes possibles ». Il s’est rendu compte de sa cécité et s’est résolument engagé à le faire partir.

Il y a pas moins de quatre mois, Benno Siggil Senegal qui déclarait étudier la proposition de dialogue du groupe des six, avait fini de la rejeter suite au rejet de la même proposition du clairvoyant Idrissa SECK .

L'opposition prend, aujourd'hui, en compte le combat du maire de Thiés à savoir  l’inconstitutionnalité de la candidature de Wade et l'impérative nécessité de s’engager pour son départ. Idrissa a, sans équivoque, inspiré cette opposition et continuera de l’inspirer puisqu'il en est le leader.

Dorénavant et pour toujours, la constance dans le combat du Président de Rewmi pour un Senegal de " stabilité, de prospérité et de tranquillité " ne souffrira d'aucune ambiguïté. Il s'est même oublié pour son pays en se battant de bout en bout pour des principes. Le peuple lui sera reconnaissant.

L'avenir lui appartient !

Haby Sirah DIA
habysirahdia@yahoo.fr

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